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J'ai parcouru tes mots, et su de leurs desseins,
Les maux et les malheurs comment ils me sillonnent,
Je garde encore en moi, le lait tété des seins,
Qui n'ont jamais trahi bon sang, toi qui bouillonne...
Amour tu es enfer et moi, adore au beau,
Tu sais que je suis sot d'amour et je t'admire,
La foudre de tes coups m'avait frappé très tôt,
Et a fait de mon cœur, un point, cible de mire.
Que faire et moi en feu je sens que tu me brûles
Folie adolescente hantant le vieux qu'il est,
Je souffre en cet état, me plains du fond et hurle
Veux-tu me châtier aux coups de tes fouets ?
Me sens comme un oiseau blessé qui tant hulule
Un feu excite en moi l'envie du vieux qui suis
Je ne peux m'éloigner de toi quand tu m'accules
Déjà tu m'applatis quand toi tu me poursuis
Si un cheveu blanchit en signe de vieillesse,
Ne vieillit un amour attendrissant les cœurs,
Pourtant je vois en toi, les yeux pleins de tendresse,
Pareils à l'océan où je me noie et meurs.
Ne me tue d'un regard mais d'une épée que j'aime,
Et non de tes ébats qui le font tendrement,
Au laid que je ne suis, tu as tous les barèmes,
Du beau tant admiré que je vois constamment.
Aux bulles de tes yeux je vois toutes les vagues,
De cet autre océan d’un fond assez profond,
Fais-moi une faveur dis-moi si je divague,
Au cas où voudrais bien sonder ses bas tréfonds…
Ahmed B. Le 09.12.2018.