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Légende vendéenne (ou bien histoire vécue ?)
Que fais-je en votre lit demande Barbara ?
Vous aviez ma très chère la cuite grandiose
Qui a toute conduite évidemment s’oppose
Je vous ai mise donc pour la nuit dans mes draps
Vous aviez abusé du pineau des Charentes
Et bien que sa fraîcheur en cacha la vigueur
L’alcool vous provoqua une telle torpeur
Que je vous ai couchée quelque peu délirante
Mais monsieur je suis nue vous me déshabillâtes
Ma chère tout en buvant vous renversiez beaucoup
Une robe au Pineau n’est pas de très bon goût
Je fis de vous une Ève de façon délicate.
Ah ! mais rassurez vous je fus respectueux
Votre état m’obligeait à être secourable
Et je ne fus en rien désireux ou coupable
Vos troubles m’astreignant à être vertueux
Je vous sais gré monsieur de cette retenue
Mais il me semble bien que votre vêtement
Subit une tension venant apparemment
De mon manque d’habit car je suis toujours nue.
Ne remarquez vous pas que je suis frissonnante
Et qu’un peu de chaleur conviendrait à mon cas
Déshabillez vous donc et venez sans tracas
Apporter à mon corps une vague échauffante.
Picorez de baisers sans restriction aucune
Cette peau dénudée, attisez mes désirs
Parcourez les chemins qui mènent au plaisir
Faisons du doux Pineau notre bonne fortune
Barbara vos remèdes contre l’excès d’alcool
Ont l’immense mérite de me rendre gourmand
Je vous lutinerai avec entêtement
Autant qu’il vous plaira si cela vous affole
Ainsi donc le Pineau devint miraculeux
Ses lendemains de cuite étaient aphrodisiaques
Ils poussaient les amants aux feux paradisiaques
Mais l’un d’eux se devait d’être un peu vertueux !
On eut pu alterner la sobre et le gourmand
Mais la pudeur classique ayant sa préférence
Le galant en montrant un peu de déférence
Portait la dame au lit le pineau l’endormant.
En terre vendéenne on dit mais est ce vrai
Que touristes gourmets raffolent du pineau
Ils viennent avec des dames visiter les tonneaux
Espérant que l’ivresse ajoute à leurs attraits.
Que fais-je en votre lit demande Barbara ?
Vous aviez ma très chère la cuite grandiose
Qui a toute conduite évidemment s’oppose
Je vous ai mise donc pour la nuit dans mes draps
Vous aviez abusé du pineau des Charentes
Et bien que sa fraîcheur en cacha la vigueur
L’alcool vous provoqua une telle torpeur
Que je vous ai couchée quelque peu délirante
Mais monsieur je suis nue vous me déshabillâtes
Ma chère tout en buvant vous renversiez beaucoup
Une robe au Pineau n’est pas de très bon goût
Je fis de vous une Ève de façon délicate.
Ah ! mais rassurez vous je fus respectueux
Votre état m’obligeait à être secourable
Et je ne fus en rien désireux ou coupable
Vos troubles m’astreignant à être vertueux
Je vous sais gré monsieur de cette retenue
Mais il me semble bien que votre vêtement
Subit une tension venant apparemment
De mon manque d’habit car je suis toujours nue.
Ne remarquez vous pas que je suis frissonnante
Et qu’un peu de chaleur conviendrait à mon cas
Déshabillez vous donc et venez sans tracas
Apporter à mon corps une vague échauffante.
Picorez de baisers sans restriction aucune
Cette peau dénudée, attisez mes désirs
Parcourez les chemins qui mènent au plaisir
Faisons du doux Pineau notre bonne fortune
Barbara vos remèdes contre l’excès d’alcool
Ont l’immense mérite de me rendre gourmand
Je vous lutinerai avec entêtement
Autant qu’il vous plaira si cela vous affole
Ainsi donc le Pineau devint miraculeux
Ses lendemains de cuite étaient aphrodisiaques
Ils poussaient les amants aux feux paradisiaques
Mais l’un d’eux se devait d’être un peu vertueux !
On eut pu alterner la sobre et le gourmand
Mais la pudeur classique ayant sa préférence
Le galant en montrant un peu de déférence
Portait la dame au lit le pineau l’endormant.
En terre vendéenne on dit mais est ce vrai
Que touristes gourmets raffolent du pineau
Ils viennent avec des dames visiter les tonneaux
Espérant que l’ivresse ajoute à leurs attraits.