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Poème Les Animaux malades de la presse

Peniculo

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#1
Les Animaux malades de la presse

Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en ſa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Presse (puis qu’il faut l’appeler par son nom)
Capable de médire de diverses façons
à tous lecteurs faisait la guerre.

Ils ne croyaient pas tout mais tous étaient troublés
Car la télé aussi venait les accabler’
Et comme ils devenaient aux mensonges asservis
En moutons de Panurge ils n’avaient plus d’envies.
Les loups et les renards élaborant la loi
Du verbe politique ils devinrent les proies
Et les mêmes pantins créant le désarroi
Se trouvèrent par malheur élus à chaque fois.

Bien sur on eut alors un grand chef qui surgit
Pour trouver un beau siège où son derrière s’assit
Mais comme à l’habitude en promettant la lune
Ses discours n’aboutirent qu’à plus vaste infortune.
Il fallait un coupable or en démocratie
C’est la dissolution qui distrait des soucis.
Mais jamais le coupable le nul ou le filou
Ne se voit éjecté d’un populaire courroux.
Pas question d’obtenir la guérison commune
L’éjection des sots serait inopportune
Et le jeu des partis étant incohérence
Trop de sots furent élus sans nulle compétence.

Chacun voulant cacher ses appétits gloutons
Voulait participer aux tontes du mouton
Hélas la pauvre bête étant mal informée
Avait la comprenette amplement déformée.
Un excès de partis troublant les jugements
On accusa le peuple et son discernement.
Car on doit espérer selon toute justice
Que le sot politique évite tout supplice
Ce fut donc les votants manipulable espèce
Qui choisissant fort mal engendra sa détresse.

Les scrupules des sots qui jamais ne décident
Dont l’incapacité les rend liberticides
Entretiennent un climat de citoyens amers
Et errent en un état inapte à satisfaire.
Cessons donc de monter sur quelques piédestal
Ceux qui font que l’état ne guérisse son mal.
Chassons les querelleurs les sots et les malins
Maintenant un climat tant haineux que malsain
Les pelés, Les galeux, bavant dans le journal
Qui par presse encensés nous mènent au choix fatal.


Il faudrait par raison et fuyant les excès
Ne conserver que ceux capables de progrès.
Et en mobilisant un effort national
Justement repartir vers un juste idéal
Car nous manipuler est crime abominable.
Méfions nous de la presse instable et variable
Que nous soyons puissants ou même misérables,
Du jugement des urnes nous resterons coupables






 

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