• Forum de Poésie. Postez vos poèmes, vos commentaires...
    Bienvenue à tous les poètes ! Forum de poésie, où tout le monde peut poster ses poèmes, mettre son avis sur les poèmes des autres et participer aux discussions !

Poème les Commérages de l'Olympe

Peniculo

Maître poète
Inscrit
19 Octobre 2018
Messages
3,285
J'aime
5,842
Points
173
Age
85
Localité
Orléans
Je suis
Un homme
Hors ligne
#1
les Commérages de l'Olympe


Jupiter, un matin, qui n’avait rien à faire
Vérifiait son dressing histoire de se distraire
Soudain il devint rouge autant que furibard
Il y avait des trous dans son plus beau costard.

L’Olympe eut aussitôt Colombo sur le dos
Et pour mieux enquêter on ajouta Poirot
Jupi n’acceptant pas qu’un tissu britannique
Se trouve perforé d’une façon sadique.

Les déesses, les muses, et les héros du lieu
Rigolaient du dépit du fameux dieu des dieux
Mais surveillaient d’un œil leurs réserves textiles
Leurs vêtements aussi pouvant être fragiles!

Bref les limiers n’ayant pas la bonne carrure
Furent jetés dans le Styx avec désinvolture
Et Zeus ou Jupiter pleurant ses orifices
Chercha d’un scientifique les utiles offices.

Au Parnasse on rimait sur les fameux costumes
Et les muses riaient de Zeus et ses coutumes
Pour un oui pour un non il gueulait comme un veau
Et ennuyait Hercule surchargé de travaux.

L’affaire faisant grand bruit et ne s’étouffant point
Jupiter avoua qu’il fallait un humain
Ayant quelques lueurs sur la perforation
Des tissus Olympiens, en dégradation.

On trouva une dame, on la savait habile,
Qui vint voir les dégâts, en zéphyromobile
Et dit au dieu majeur te casse pas la nénette
Je vais exterminer les rongeuses bébêtes

Elle fit avant tout une quête notable
Afin que son travail lui soit assez rentable
Athéna et Vénus, Apollon et Mercure
Furent bien obligés d’envoyer la soudure.

Et comme elle désirait richesses et honneurs
Elle voulut des déesses, arborer les couleurs
C’est ainsi que naquit cette entité divine
Qui fut chimiquement dénommée Naphtaline

L’Olympe se calma et les tissus passoires
Cessèrent d’importuner les dieux de leurs déboires
Jupiter n’eut jamais en cours de promenade
Un falzar présentant des trous en enfilade.

Moralité

Sans être La fontaine, Ésope ou Florian
Cette fable loufoque a l’aspect souriant
Et Naphtaline eut donc une page d’histoire
En restant de l’olympe une authentique gloire.
Quand Jupiter lui-même en fit l’apologie;
On ne vit plus jamais une mite au logis.

 

patgui

Grand poète
Inscrit
26 Septembre 2020
Messages
878
J'aime
2,142
Points
98
Localité
LE KREMLIN BICETRE
Je suis
Un homme
Hors ligne
#2
j'adore tous vos textes. Vous êtes un poète très habile qui plus est ne se prend pas au sérieux. Un style inimitable comme chez les plus grands
Sincèrement merci de me régaler ( mes repas poétiques gastronomes du jour )
 

Peniculo

Maître poète
Inscrit
19 Octobre 2018
Messages
3,285
J'aime
5,842
Points
173
Age
85
Localité
Orléans
Je suis
Un homme
Hors ligne
#3
Vous êtes bien aimables
d'aimer mes courts récits
qui sortant de ma table
n'ont point de but précis


mais le rire reste encore
un remède magique
quand grises se fait l' aurore
sur un monde tragique.


je fuis les "larmoyures"
bien qu'ayant leur raison
sourire est la parure
de toutes les saisons.


Bon c'est pas tout:
j'ai un poulet dans la cocotte
à passer mon temps en parlotte
Comme Jeanne d'Arc il va noircir
je le sauve ou il va périr!


Bonne journée.
 

CLARI

Maître poète
Inscrit
27 Octobre 2018
Messages
6,848
J'aime
13,596
Points
173
Je suis
Une femme
Hors ligne
#5
Moi j'ai déjà grignoté mon cher,
Je viens ce jour vous lire au dessert !
 
Inscrit
21 Octobre 2018
Messages
17,948
J'aime
20,260
Points
173
Localité
France
Je suis
Une femme
Hors ligne
#6
les Commérages de l'Olympe


Jupiter, un matin, qui n’avait rien à faire
Vérifiait son dressing histoire de se distraire
Soudain il devint rouge autant que furibard
Il y avait des trous dans son plus beau costard.


L’Olympe eut aussitôt Colombo sur le dos
Et pour mieux enquêter on ajouta Poirot
Jupi n’acceptant pas qu’un tissu britannique
Se trouve perforé d’une façon sadique.


Les déesses, les muses, et les héros du lieu
Rigolaient du dépit du fameux dieu des dieux
Mais surveillaient d’un œil leurs réserves textiles
Leurs vêtements aussi pouvant être fragiles!


Bref les limiers n’ayant pas la bonne carrure
Furent jetés dans le Styx avec désinvolture
Et Zeus ou Jupiter pleurant ses orifices
Chercha d’un scientifique les utiles offices.


Au Parnasse on rimait sur les fameux costumes
Et les muses riaient de Zeus et ses coutumes
Pour un oui pour un non il gueulait comme un veau
Et ennuyait Hercule surchargé de travaux.


L’affaire faisant grand bruit et ne s’étouffant point
Jupiter avoua qu’il fallait un humain
Ayant quelques lueurs sur la perforation
Des tissus Olympiens, en dégradation.


On trouva une dame, on la savait habile,
Qui vint voir les dégâts, en zéphyromobile
Et dit au dieu majeur te casse pas la nénette
Je vais exterminer les rongeuses bébêtes


Elle fit avant tout une quête notable
Afin que son travail lui soit assez rentable
Athéna et Vénus, Apollon et Mercure
Furent bien obligés d’envoyer la soudure.


Et comme elle désirait richesses et honneurs
Elle voulut des déesses, arborer les couleurs
C’est ainsi que naquit cette entité divine
Qui fut chimiquement dénommée Naphtaline


L’Olympe se calma et les tissus passoires
Cessèrent d’importuner les dieux de leurs déboires
Jupiter n’eut jamais en cours de promenade
Un falzar présentant des trous en enfilade.


Moralité

Sans être La fontaine, Ésope ou Florian
Cette fable loufoque a l’aspect souriant
Et Naphtaline eut donc une page d’histoire
En restant de l’olympe une authentique gloire.
Quand Jupiter lui-même en fit l’apologie;
On ne vit plus jamais une mite au logis.

Merci Peniculo pour ce brind'humour mais aussil sa morale
 
Haut