Les Crânes d’aujourd’hui semblent sonner le creux ! Sans être un extrémiste il me plaît de vous dire Qu’on nous prend pour des cons depuis longtemps déjà En nous vendant du mieux en nous cachant le pire La terre est chers amis dans un terrible état Le sol avait créé depuis des millénaires Pour un homo sapiens des réserves de tout Mais l’homme étant un loup pour lui et pour la terre Il se fit si glouton que l’on arrive au bout. Or ce que l’on consomme avec acharnement Prit pour être créé quelques millions d’années Le roseau mal pensant dépensa vivement En peu de siècles hélas les richesses données La bête verticale ayant peu de cerveau Pensait faire à sa guise de la terre son joujou Oubliant Lavoisier qui lui dit assez tôt Tout se transforme hélas on ne créée rien du tout Et creusant les entrailles des failles nourricières Elle eut les nourritures, richesse, et énergie En pillant simplement les réserves minières Ne pensant pas qu’un jour viendrait la pénurie. La terre dont la surface était bien définie Ne pouvait s’agrandir comme le genre humain Et se multipliant par goût ou fantaisie Le dit roseau pensant concevait des crétins On avait en l’esprit que devenant penseur L’homme aurait consommé les cadeaux disponibles À un rythme montrant un zèle conservateur Sans que de pénuries il devienne la cible . Hélas c’est mal parti les maux démographiques Montrent les catastrophes des sévices à venir Nous verrons le retour de maintes plaies bibliques Si la bêtise humaine ne se peut contenir. Il faut c’est évident cesser de reproduire Plus que nécessité cet animal humain Qui par foisonnement ne pourra que se nuire L’apocalypse étant tout au bout du chemin Ne plus piller le sol qui va s’appauvrissant Pour offrir l’inutile aux attentes terrestres Produire et consommer sans zèle affaiblissant Nature qui est seule à bien mener l’orchestre. Des inutilités dont le monde se gave Il faut cesser l’abus et garder la raison Évitons de changer notre terre en épave D’un esprit rénové osons la floraison Vous me direz sans doute monsieur vous radotez Hélas non cher ami s’ajoutent aux paroles Des chiffres qui ne sont pas du tout pipeautés Le bilan de la terre est un mal qui désole. Car personnellement je serai sous la terre Avant que le malheur efface les humains Je pourrais donc vous dire tout cela m’indiffère Mais j’ai des descendants aimant les lendemains Donc il faut limiter à de justes mesures Les sottises du temps nuisant à ces espèces Qui peuplent notre boule et qui frisant l’usure Nous tuent à petit feu ou chaque jour nous blessent. Enfin pensez un peu à ces malheurs du temps Dont l’homme ne peut plus influencer la route Est-ce Dieu qui proteste ou bien est-ce Satan Si vous ne croyez pas ayez au moins un doute. Car Malherbe déjà pour un tombeau qui s’ouvre écrivit quelques vers sur l’implacable loi "et la garde qui veille aux barrières du Louvre " Avait dit le poète "n’en défend point nos rois". Que faire pour espérer survivre plus longtemps Faut-il cesser soudain d’infléchir la nature Que l’on le veuille ou non elle n’est que dictature L’homme reste vassal de ce que veut le temps . Faut-il en revenir à des simplicités Excluant l’inutile et l’inhumanité Avoir juste notion de la fécondité Et n’être qu’un atome en cette immensité ? Humez le vent qui vient annonçant la terreur Il s’en faut protéger pour avoir un suite Humains efforcez vous d’être au tableau d’honneur Aujourd’hui vous n’avez qu’un zéro de conduite.