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Les Dessous de l’Histoire
Il était une fois jadis au moyen-âge
Quand les marquises avaient à leur coté des pages
Une dame pourvue d’un mari fort passif
Qui passait à la chasse un temps très excessif
De la mélancolie apparurent des besoins
Un page à la marquise offrit de plaisants soins
Et le temps de la chasse étant interminable
La marquise trouva son page serviable.
Comme ce dernier avait jadis fait du latin
Il avait lu Martial et les auteurs coquins
Et la marquise passa en journées innovantes
Des heures qui sans chasseur n’étaient point décevantes
La dame un peu bavarde informa ses voisines
De l’usage du page en ses heures câlines
Et dans les environs on invita souvent
La marquise flanquée du page évidemment .
Bien que le page fut fort gourmand par nature
Par un excès d’usage un abus de luxure
Il sentit le besoin de former des émules
Qui offrirent aux dames de tendres préambules
Puis formés peu à peu aux différents usages
Ils rendaient chaque jour de délicats hommages
Aux dames dont l'époux étaient si grand chasseur
Que l’excès de fatigue éteignait sa vigueur
Le temps lassant parfois les élans généreux
On rechercha des pages connaissant d’autres jeux
Mais vint la religion nuisible aux pécheresses
Qui sous les pages optaient pour quelques allégresses
Un prêcheur qui avait un grand besoin d’écus
Leur donna des conseils pour qu’elles ne pèchent plus
En disant dans le noir si le page est dessous
De la faute anonyme on peut cacher le tout
Des dames sans visages mais le cul en hauteur
De pages sur le dos usèrent la vigueur
Et certaines se plurent au jeu original
Variant les cadences jusqu’au galop final.
Les époux vieillissaient , rajeunissaient les pages
Car une fois usée par les plaisirs volages
La jeunesse nouvelle avide de luxure
Allongée sous les dames proposait sa droiture.
Naquirent des bambins voisins de la noblesse
Qui étaient fruits de pages de marquises ou comtesses
Et qui dans le bonheur d’étreintes créatrices
Prirent sans hésiter des voies contestatrices
Ainsi quelques marquises auxquelles il fallait plaire
Se firent engrosser de révolutionnaires
Et leur époux chasseurs n’étant pas populaires
Furent guillotinés par leurs intérimaires.
Il était une fois jadis au moyen-âge
Quand les marquises avaient à leur coté des pages
Une dame pourvue d’un mari fort passif
Qui passait à la chasse un temps très excessif
De la mélancolie apparurent des besoins
Un page à la marquise offrit de plaisants soins
Et le temps de la chasse étant interminable
La marquise trouva son page serviable.
Comme ce dernier avait jadis fait du latin
Il avait lu Martial et les auteurs coquins
Et la marquise passa en journées innovantes
Des heures qui sans chasseur n’étaient point décevantes
La dame un peu bavarde informa ses voisines
De l’usage du page en ses heures câlines
Et dans les environs on invita souvent
La marquise flanquée du page évidemment .
Bien que le page fut fort gourmand par nature
Par un excès d’usage un abus de luxure
Il sentit le besoin de former des émules
Qui offrirent aux dames de tendres préambules
Puis formés peu à peu aux différents usages
Ils rendaient chaque jour de délicats hommages
Aux dames dont l'époux étaient si grand chasseur
Que l’excès de fatigue éteignait sa vigueur
Le temps lassant parfois les élans généreux
On rechercha des pages connaissant d’autres jeux
Mais vint la religion nuisible aux pécheresses
Qui sous les pages optaient pour quelques allégresses
Un prêcheur qui avait un grand besoin d’écus
Leur donna des conseils pour qu’elles ne pèchent plus
En disant dans le noir si le page est dessous
De la faute anonyme on peut cacher le tout
Des dames sans visages mais le cul en hauteur
De pages sur le dos usèrent la vigueur
Et certaines se plurent au jeu original
Variant les cadences jusqu’au galop final.
Les époux vieillissaient , rajeunissaient les pages
Car une fois usée par les plaisirs volages
La jeunesse nouvelle avide de luxure
Allongée sous les dames proposait sa droiture.
Naquirent des bambins voisins de la noblesse
Qui étaient fruits de pages de marquises ou comtesses
Et qui dans le bonheur d’étreintes créatrices
Prirent sans hésiter des voies contestatrices
Ainsi quelques marquises auxquelles il fallait plaire
Se firent engrosser de révolutionnaires
Et leur époux chasseurs n’étant pas populaires
Furent guillotinés par leurs intérimaires.