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Les Historiens hélas déraillent bien souvent!
Gwendoline qui était assez peu vertueuse
S’enticha de Gontran qui aimait les tournois
Mais gagnant ou perdant son armure de poids
Désamorçait l’élan de l’intrigue amoureuse
Et même en admettant que le temps nécessaire
À désencoquiller le sire de l’armure
Eut été raccourci pour la belle aventure
L’attente longue hélas finissait par déplaire.
La fille de Gwendoline qui se nommait Benoîte
Étant peu patiente inventive et savante
Eut contre les armures une idée étonnante
Et en son atelier créa des ouvre-boites
Les dames ayant acquis cet outil bénéfique
Au sortir des tournois faisaient la queue souvent
Et s’efforçant d’aller plus vite que le vent
Sortait le prétendant hors du joug métallique.
Les pages profitant des beaux jours de combat
Rejoignaient quelques dames opposées aux batailles
Et en des lits brodés ou sur un tas de paille
Multipliaient les poses et les jeux délicats
Des langues déliées discrètement vantèrent
Les valeureux services de jeunes gens dociles
Les pages qui plaisaient sachant des jeux habiles
De leurs prestations ne faisaient pas mystères
Hélas concurrencés de subtiles façons
Les chevaliers aimant souvent entrer en lice
Du réconfort final perdirent le bénéfice
Les pages leur donnant en cela des leçons
Vint le temps des croisades y partirent les seigneurs
Les dames bien obligées en usèrent leurs pages
Mais fréquenter de trop induisait des dommages
Les plaisirs quelques fois conduisent aux rondeurs.
Un saint ermite trouvant le moment favorable
Déclara que les dames pensant à leurs époux
Pouvait avoir des rêves délicats et si doux
Que de conception elles devenaient capables.
Les gens étant crédules se mirent à penser
Que cela expliquait les distantes amours
Et que l’éloignement ne privait pas toujours
De miracles locaux qu’il fallait encenser
En rentrant les seigneurs qui avaient de l’esprit
Trouvèrent que ce récit expliquait bien les choses
Mais laissant leurs épouses à leurs apothéoses
Aux servantes locales on attacha du prix.
Ces jeunesses flattées recevant écus d’or
Apprirent des seigneurs l’exotique méthode
Certaines pour s’enrichir trouvèrent fort commodes
De pratiquer assez pour se faire un trésor
Ainsi ceux qui se disent issus de la noblesse
De leurs parents ignorent le maillon initial
Des mélanges existant hors feu matrimonial
Le blason ne fut plus qu’une histoire de fesse.
Et donc en raisonnant de logique façon
La généalogie est une escroquerie
L’histoire selon l’auteur est une supercherie
Cachant seigneurs et pages sous ses caparaçons.
Gwendoline qui était assez peu vertueuse
S’enticha de Gontran qui aimait les tournois
Mais gagnant ou perdant son armure de poids
Désamorçait l’élan de l’intrigue amoureuse
Et même en admettant que le temps nécessaire
À désencoquiller le sire de l’armure
Eut été raccourci pour la belle aventure
L’attente longue hélas finissait par déplaire.
La fille de Gwendoline qui se nommait Benoîte
Étant peu patiente inventive et savante
Eut contre les armures une idée étonnante
Et en son atelier créa des ouvre-boites
Les dames ayant acquis cet outil bénéfique
Au sortir des tournois faisaient la queue souvent
Et s’efforçant d’aller plus vite que le vent
Sortait le prétendant hors du joug métallique.
Les pages profitant des beaux jours de combat
Rejoignaient quelques dames opposées aux batailles
Et en des lits brodés ou sur un tas de paille
Multipliaient les poses et les jeux délicats
Des langues déliées discrètement vantèrent
Les valeureux services de jeunes gens dociles
Les pages qui plaisaient sachant des jeux habiles
De leurs prestations ne faisaient pas mystères
Hélas concurrencés de subtiles façons
Les chevaliers aimant souvent entrer en lice
Du réconfort final perdirent le bénéfice
Les pages leur donnant en cela des leçons
Vint le temps des croisades y partirent les seigneurs
Les dames bien obligées en usèrent leurs pages
Mais fréquenter de trop induisait des dommages
Les plaisirs quelques fois conduisent aux rondeurs.
Un saint ermite trouvant le moment favorable
Déclara que les dames pensant à leurs époux
Pouvait avoir des rêves délicats et si doux
Que de conception elles devenaient capables.
Les gens étant crédules se mirent à penser
Que cela expliquait les distantes amours
Et que l’éloignement ne privait pas toujours
De miracles locaux qu’il fallait encenser
En rentrant les seigneurs qui avaient de l’esprit
Trouvèrent que ce récit expliquait bien les choses
Mais laissant leurs épouses à leurs apothéoses
Aux servantes locales on attacha du prix.
Ces jeunesses flattées recevant écus d’or
Apprirent des seigneurs l’exotique méthode
Certaines pour s’enrichir trouvèrent fort commodes
De pratiquer assez pour se faire un trésor
Ainsi ceux qui se disent issus de la noblesse
De leurs parents ignorent le maillon initial
Des mélanges existant hors feu matrimonial
Le blason ne fut plus qu’une histoire de fesse.
Et donc en raisonnant de logique façon
La généalogie est une escroquerie
L’histoire selon l’auteur est une supercherie
Cachant seigneurs et pages sous ses caparaçons.