Hors ligne
Les humeurs se diffusant telles des liqueurs
Fleurent les vertus de pétales prodigieuses
Au sein d’un flacon d’un élixir de bonheur
Ou bien d’un philtre de larmes tumultueuses.
La joie murmure des mots sucrés d’allégresse
En exhalant le parfum de la vie en rose
Dont les pétales adorent imiter les caresses
Pour en imprégner les pages de belles proses.
La tristesse est amie de la mélancolie
Plongeant les cœurs dans les thermes coulant les pleurs
Se diluant dans un bassin de nostalgie
Sous l’éther de vapeurs exsudant la douleur.
La passion est le fruit défendu d’un baiser
Distillée par l’opium capiteux de l’amour
S’enivrant des volutes éperdues des pensées
Couvrant les lèvres d’une touche de glamour.
L’ennui couvre le vélin d’une page vide
Condamnant le poète au damne de l’oubli
Apostrophant les jours et les nuits insipides
Cruellement dénudés de sel et d’esprit.
Le souffle amoureux est une danse celtique
Faisant battre les cœurs passionnés la chamade
Tandis qu’il fait du pied à d'heureux romantiques
En leur promettant des noces sous leur parade.
Le vent de la colère gronde tel l’orage
Dont les flots en courroux débordent de passion
Tout en étant le théâtre de maints naufrages
Dont le spectacle n’offre que désolation.
L’ivresse ne fait que trinquer avec les sens
Qu’elle arrose d’une gorgée de volupté
Sous l’intarissable fontaine d’abondance
Sous laquelle la vie ne cesse de briller.
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