Poème LES INDIENNES

Elles puisent, sans relâche,
ces indiennes, en sari,
chaque jour, à la tache,
sans le moindre répit.
Sous, un soleil,de plomb,
ne quittant pas des mains,
leur précieux bidon.
elles suivent les chemins,
qui les mènent,vers l'eau,
leur unique richesse.
Sous le poids de leur seau,
habiles elle se pressent.
surveillant,la marmaille,
qui gravite autour d'elles,
elles usent au travail,
leur silhouette frêle.

les hommes fument l'opium,
ne s'occupent de rien,
ce n'est que quand ils dorment,
qu'elles rêvent enfin,
à ce grand mausolée,
que ce maharaja,
pour sa maharané,
par amour, érigea.
Mais jamais, elles n’échappent,
au triste quotidien,
qui toujours, les rattrape,
dès le petit matin.
Je les salue, bien bas,
ces indiennes, en sari,
un jour j'irai, là bas,
pour y creuser des puits.

Vic juin 2013



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génial, cette vie si bien décrite et avec de petites phrases piquantes. j'ai adoré.

belle soirée

michel

Superbe et très touchant!
J'aime beaucoup votre écriture et les sujets que vous abordez!
Belle soirée 😊

Merci Michel à demain sur jepoemes.....

merci beaucoup Oyem....ce fut mon ressenti lors d'un retour d'Inde du nord........... bonsoir Vic

Ces femmes sont courageuses...
J'espère pour elles une vie meilleurs...

Un bel hommage pour ces femmes indiennes qui le méritent amplement.

Merci pour cette lecture que j'ai aimé.

Je suis séduit par votre plume définitivement !

Voilà la poésie que j'aime lire....bravo!
Et kdo.
Parfum exotique
Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne,
Je respire l'odeur de ton sein chaleureux,
Je vois se dérouler des rivages heureux
Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone ;

Une île paresseuse où la nature donne
Des arbres singuliers et des fruits savoureux ;
Des hommes dont le corps est mince et vigoureux,
Et des femmes dont l'oeil par sa franchise étonne.

Guidé par ton odeur vers de charmants climats,
Je vois un port rempli de voiles et de mâts
Encor tout fatigués par la vague marine,

Pendant que le parfum des verts tamariniers,
Qui circule dans l'air et m'enfle la narine,
Se mêle dans mon âme au chant des mariniers.

C. Baudelaire.

"pendant que le parfum des verts tamariniers"....j'adore ces fleurs là elles ne sont pas du mal........