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Les larmes d’une l’église
Un soir, je suis entré dans l’église entrouverte,
A la lueur d’un cierge au silence du chœur,
J’ai entendu souffrir Jésus sur notre perte
Et Marie qui pleurait, son fils du sang au cœur.
Là, tout près de l’autel, ses yeux bruns en prière,
Marie- Madeleine lui nettoyant ses pieds…
Que t’ont-ils fait mon Dieu ? Pourquoi tant de colère ?
Toi qui étais venu pour calmer les inquiets ?
Saint-Jacques, Pierre et Paul chantent les évangiles,
Dans l’ombre de la nef Joseph priait tout bas.
J’écoute sans mots dire, paroles inutiles
S’étouffent lentement dans ma gorge qui bat.
De longues fleurs de lys à l’ombre d’un cantique
Embaument jusqu’à lui, là, cloué sur sa croix.
Et c’est alors qu’entrait jouant de la musique,
L’archange saint-Michel sa lance et puis sa foi.
Sainte-Rita suivait ses bras couverts de roses
Des roses de « Cassia » son beau pays lointain.
L’épine dans son front raconte tant de choses,
Qu’aux pieds du saint sauveur, elle offrit son destin.
Margénye
1ER Aout 2012.
