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Poème d'amour LES LYS BLANCS

EricB

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#1
Les Lys blancs

Quand vient avec l’été le goût des promenades,
Que les champs se marient en bouquets de lys blancs,
Sous l’ombre et la charmille, un broc de limonade
Et deux prunelles bleues pétillent en riant.

La maison de Grand-mère est toujours accueillante.
On y sent la javel, l’armoise et le pistou,
Les vieux bocaux d’airelle en gelées odorantes
Où quelque abeille danse au bord du caoutchouc.

C’est là que j’ai vécu ma jeunesse «à taloches » :
Fonds de culotte usés sur les chemins crayeux,
Ou bien, pour un juron, fesses au vent – Sapristoche ! –
Ces chagrins aujourd’hui me font sourire au mieux…
----------
Le charme bucolique et froid des vieilles pierres,
Des ruelles en pente auprès de Toi si doux,
Plus qu’un été d’iris et de roses trémières
Ont du parfum léger de tes cheveux le goût.

Ecoute au fil des toits la tendre roucoulade
Des colombes lactées, toujours se bécotant.
Grand-mère aurait aimé l’éclat de tes yeux jade :
…Allons nous recueillir au caveau de lys blancs !…

Puimoisson, 5 juillet 1994
 

Victoria5983

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#2
Les Lys blancs

Quand vient avec l’été le goût des promenades,
Que les champs se marient en bouquets de lys blancs,
Sous l’ombre et la charmille, un broc de limonade
Et deux prunelles bleues pétillent en riant.

La maison de Grand-mère est toujours accueillante.
On y sent la javel, l’armoise et le pistou,
Les vieux bocaux d’airelle en gelées odorantes
Où quelque abeille danse au bord du caoutchouc.

C’est là que j’ai vécu ma jeunesse «à taloches » :
Fonds de culotte usés sur les chemins crayeux,
Ou bien, pour un juron, fesses au vent – Sapristoche ! –
Ces chagrins aujourd’hui me font sourire au mieux…
----------
Le charme bucolique et froid des vieilles pierres,
Des ruelles en pente auprès de Toi si doux,
Plus qu’un été d’iris et de roses trémières
Ont du parfum léger de tes cheveux le goût.

Ecoute au fil des toits la tendre roucoulade
Des colombes lactées, toujours se bécotant.
Grand-mère aurait aimé l’éclat de tes yeux jade :
…Allons nous recueillir au caveau de lys blancs !…

Puimoisson, 5 juillet 1994
émouvante déclaration j'adore
 

personne

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#6
Quelle belle description, votre poème est très agréable à lire, un vrai plaisir des yeux, merci à vous :):sneaky:
 
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Storgé

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#8
Belles cartes postales d'antan....Mélancolie de cette douceur de vie passée !!
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astree84

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#9
Les Lys blancs

Quand vient avec l’été le goût des promenades,
Que les champs se marient en bouquets de lys blancs,
Sous l’ombre et la charmille, un broc de limonade
Et deux prunelles bleues pétillent en riant.

La maison de Grand-mère est toujours accueillante.
On y sent la javel, l’armoise et le pistou,
Les vieux bocaux d’airelle en gelées odorantes
Où quelque abeille danse au bord du caoutchouc.

C’est là que j’ai vécu ma jeunesse «à taloches » :
Fonds de culotte usés sur les chemins crayeux,
Ou bien, pour un juron, fesses au vent – Sapristoche ! –
Ces chagrins aujourd’hui me font sourire au mieux…
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Le charme bucolique et froid des vieilles pierres,
Des ruelles en pente auprès de Toi si doux,
Plus qu’un été d’iris et de roses trémières
Ont du parfum léger de tes cheveux le goût.

Ecoute au fil des toits la tendre roucoulade
Des colombes lactées, toujours se bécotant.
Grand-mère aurait aimé l’éclat de tes yeux jade :
…Allons nous recueillir au caveau de lys blancs !…

Puimoisson, 5 juillet 1994
nous avons tous au fond de notre mémoire cet endroit merveilleux d'une jeunesse que nous ne savions pas si heureuse, j'ai dis tous mais tous n'ont pas eu ce bonheur , ce qui est dommage, nous devrions tous, serait plus juste!
 
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