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Les mains croisées
Leurs mains se sont croisées,
Puis, soudain, se décroisent ;
Et, subrepticement, deux êtres se défont…
L’enfant, de çi, de là, s’en va comme une vague
Qui ne comprend pas bien cette lame de fond…
Il vibre, cet enfant,
Merveilleuse âme noble !
Comme l’oiseau, perdu entre deux vents, s’envole,
Il vient nous rapporter l’amour qui l’a construit,
Un doux regard froissé
Qui, soudain, nous dépasse
Et, seul, immensément, ravalant une larme
Nous fixe et nous sourit !
Il voudrait recroiser
Les mains qui se décroisent ;
Il ne comprend pas bien la haine des gens sages,
Le monde des adultes !
Pourquoi, de çi, de là, s’en vont les vagues…à l’âme,
Et les chagrins froissés
Qu’on ne repasse plus ?!…
Alors, très simplement,
Il rapporte ses rires,
Ses contes, ses chansons, en refusant les pleurs,
Tout ce que ces deux êtres aujourd’hui lui inspirent,
Tout cet amour blessé qui construisit son cœur…
Il imagine un monde où les chagrins se passent,
Où deux êtres serrés tout contre lui s’enlacent ;
Il lève son esprit,
Merveilleuse douceur,
Bien au-dessus de ceux qui,
Subrepticement,
Ont, peu à peu, défaits ces âmes,
Ses parents,
Ces deux oiseaux perdus
Dans la houle des cœurs !…
5 juin 2005
Leurs mains se sont croisées,
Puis, soudain, se décroisent ;
Et, subrepticement, deux êtres se défont…
L’enfant, de çi, de là, s’en va comme une vague
Qui ne comprend pas bien cette lame de fond…
Il vibre, cet enfant,
Merveilleuse âme noble !
Comme l’oiseau, perdu entre deux vents, s’envole,
Il vient nous rapporter l’amour qui l’a construit,
Un doux regard froissé
Qui, soudain, nous dépasse
Et, seul, immensément, ravalant une larme
Nous fixe et nous sourit !
Il voudrait recroiser
Les mains qui se décroisent ;
Il ne comprend pas bien la haine des gens sages,
Le monde des adultes !
Pourquoi, de çi, de là, s’en vont les vagues…à l’âme,
Et les chagrins froissés
Qu’on ne repasse plus ?!…
Alors, très simplement,
Il rapporte ses rires,
Ses contes, ses chansons, en refusant les pleurs,
Tout ce que ces deux êtres aujourd’hui lui inspirent,
Tout cet amour blessé qui construisit son cœur…
Il imagine un monde où les chagrins se passent,
Où deux êtres serrés tout contre lui s’enlacent ;
Il lève son esprit,
Merveilleuse douceur,
Bien au-dessus de ceux qui,
Subrepticement,
Ont, peu à peu, défaits ces âmes,
Ses parents,
Ces deux oiseaux perdus
Dans la houle des cœurs !…
5 juin 2005