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J’aimerai revoir
Le vol royal de l’aigle et le sort des abeilles,
Le silence de montagnes et la mer ses merveilles,
La douceur de campagne et la Provence ses senteurs,
Le mystère de forêts peuplées d’âmes silencieuses,
Le froid de glaciers et leur pureté immaculée,
La chaleur du désert et ses oasis recelées…
J’aimerai comprendre
Les principes du marché de " l’économie-macro"
Enfantant pauvreté, chômage allant crescendo
Et crise financière, déclenchée par traders fous
Au service d’argentiers censés de gérer nos sous,
La globalisation présumée coupable des maux,
Dont bénéficient nos firmes les plus grosses…
J’aimerai ignorer
Les misères autour de moi, au chaud dans ma tour d’ivoire
Les clochards, S-D-F, les gens simples, sans émoi
Afin de boucler leur fin du mois, explorant dans les poubelles
Les vivres hors D-L-C ; scène ordinaire bien réelle
Les horreurs de guerre de partout dans le monde
Où périssent vieillards, femmes et enfants…
J’aimerai ne pas entendre…
Les murmures de souffrance ; ces filles mères de Favelas
Pour nourrir leurs bébés, offrant leurs corps contre quelques pesetas,
De ces enfants sorciers de Kinshasa, banni du clan familial
Errant dans les rues, leur crime étant la pauvreté : leur mal,
De ces intouchables en Inde, vendant leur rein à petit prix
Contre quelque kilo de riz pour assurer la survie.
Impuissant et lâche je m’abrite dans le silence de la nuit
Afin que mon âme ne soit troublée quand tombe la pluie.
simlecteur 22/12/2008
Le vol royal de l’aigle et le sort des abeilles,
Le silence de montagnes et la mer ses merveilles,
La douceur de campagne et la Provence ses senteurs,
Le mystère de forêts peuplées d’âmes silencieuses,
Le froid de glaciers et leur pureté immaculée,
La chaleur du désert et ses oasis recelées…
J’aimerai comprendre
Les principes du marché de " l’économie-macro"
Enfantant pauvreté, chômage allant crescendo
Et crise financière, déclenchée par traders fous
Au service d’argentiers censés de gérer nos sous,
La globalisation présumée coupable des maux,
Dont bénéficient nos firmes les plus grosses…
J’aimerai ignorer
Les misères autour de moi, au chaud dans ma tour d’ivoire
Les clochards, S-D-F, les gens simples, sans émoi
Afin de boucler leur fin du mois, explorant dans les poubelles
Les vivres hors D-L-C ; scène ordinaire bien réelle
Les horreurs de guerre de partout dans le monde
Où périssent vieillards, femmes et enfants…
J’aimerai ne pas entendre…
Les murmures de souffrance ; ces filles mères de Favelas
Pour nourrir leurs bébés, offrant leurs corps contre quelques pesetas,
De ces enfants sorciers de Kinshasa, banni du clan familial
Errant dans les rues, leur crime étant la pauvreté : leur mal,
De ces intouchables en Inde, vendant leur rein à petit prix
Contre quelque kilo de riz pour assurer la survie.
Impuissant et lâche je m’abrite dans le silence de la nuit
Afin que mon âme ne soit troublée quand tombe la pluie.
simlecteur 22/12/2008