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Poème L’hallali d’ Athalie qui pâlit devant la chienlit

Peniculo

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#1
L’hallali d’ Athalie qui pâlit devant la chienlit !


Prêtez-moi je vous prie une oreille attentive.
La chose est d’importance et ma critique est vive
Je ne veux point ici rappeler le passé,
Ni vous rendre raison du show controversé.
Ce que j'ai fait, hier j'ai cru devoir le faire.
J’ai fermé la télé qui ne savait plus plaire.
Quoi que son insolence ait osé publier,

Ce que nul esprit sain n’eut osé justifier .
Sur l’écran du succès sa puissance établie

S’est trouvée peu à peu grandement affaiblie
Et désertant les lieux où le calme est profond.

On y voit le talent devenir vagabond
Et les rediffusions font d’éternels ravages

S’en venant polluer des écrans les rivages.

On n’imagine peu, la copie et ses sœurs
Coupées de cette pub permanent oppresseur
La culture déviant vers quelque barbarie,

Fait croire que notre monde se résume à Paris
De toutes parts pressé par le polar mesquin
Chaque chaîne présente sa couvée d’assassins,
Et la sainte police dépourvue de sagesse
Distille les épisodes qui montrent sa paresse
Mais un trouble soudain vient depuis quelques jours,
De mes rediffusions interrompre le cours .


Un songe (me devrais-je inquiéter d'un songe ?)
Exhibe sur l’écran un chagrin qui me ronge.
Je cherche à l’éviter hélas il me poursuit.
C'était pendant l'horreur du début d’une nuit.
Un flatteur de micro devant moi s'est montré,
Ayant le look play-boy maquillé et paré.
Cachant l’incertitude par excès de fierté;
Portant du maquilleur cet éclat emprunté
Dont il convient de peindre et d'orner son visage,
Pour colmater des ans l'inévitable outrage.


« Tremblez, nous a-t-il dit, car le virus doit
emporter les faiblards qui seront aux abois
Je vous plains de tomber dans ses mains redoutables,
Alors en achevant ces mots épouvantables,
On se mit en tous sens à tant légiférer
Que les juristes eux-mêmes se firent dépasser
Car on ne trouvait plus qu’un horrible mélange
De masques défraîchis et traînés dans la fange,
Promesses de vaccins pour quelques malheureux
Que les centres piqueurs se disputaient entre eux.


Je demande pardon au sublime Racine
Mais chez lui la covid ne prit jamais racine
On y assassinait avec parcimonie
Sans reprendre sans cesse les mêmes vilénies.

 

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