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L'inspiration s'enfuit comme un rêve fragile
Tel un papillon d’or dans l'air évanescent
Elle danse et s’échappe, et mon âme, docile
Se perd dans les reflets d'un mirage incessant.
Des idées jadis vives deviennent de la brume
Leurs contours s'effacent sous mes doigts incertains
Je tends, désespérée, vers leur douce écume
Mais l'air reste vide, dépourvu de demain.
Les mots qui flambaient en un brasier ardent
Ne sont plus que cendres sous un ciel sans flamme
Le souffle divin, jadis bienveillant
Se fait silence lourd dans l’ombre de mon âme.
Où est-elle partie, cette muse discrète
Qui m’offrait autrefois des trésors infinis ?
A-t-elle fuit vers des cieux où le rêve s’apprête
À bercer d’autres âmes, à d’autres confins ?
Pourtant, je guette encore, patiente, l’étincelle
Un éclat d’étoile dans l’épais brouillard
L’espoir d’un instant où, fidèle et rebelle
Elle viendra frôler mon esprit égaré.
Peut-être qu’il faut attendre, humble et sans hâte
Que l’inspiration, en vagues tourmentées
Revienne comme l’aube, à la fois douce et âpre
Illuminant mes mots d’une clarté brûlée.
Telle une mer capricieuse et lointaine
Elle échappe aux filets, insaisissable encore
Dans sa fuite elle laisse une trace sereine
Un parfum, une promesse d'un éclat d'or.
Alors j’accepte enfin le silence en mon âme
L’absence des mots, comme un sol apaisé
Sachant que dans l’ombre germe encore la flamme
Prête à renaître, libre, sous mon bras levé.
Fouzia El Mellah
Tel un papillon d’or dans l'air évanescent
Elle danse et s’échappe, et mon âme, docile
Se perd dans les reflets d'un mirage incessant.
Des idées jadis vives deviennent de la brume
Leurs contours s'effacent sous mes doigts incertains
Je tends, désespérée, vers leur douce écume
Mais l'air reste vide, dépourvu de demain.
Les mots qui flambaient en un brasier ardent
Ne sont plus que cendres sous un ciel sans flamme
Le souffle divin, jadis bienveillant
Se fait silence lourd dans l’ombre de mon âme.
Où est-elle partie, cette muse discrète
Qui m’offrait autrefois des trésors infinis ?
A-t-elle fuit vers des cieux où le rêve s’apprête
À bercer d’autres âmes, à d’autres confins ?
Pourtant, je guette encore, patiente, l’étincelle
Un éclat d’étoile dans l’épais brouillard
L’espoir d’un instant où, fidèle et rebelle
Elle viendra frôler mon esprit égaré.
Peut-être qu’il faut attendre, humble et sans hâte
Que l’inspiration, en vagues tourmentées
Revienne comme l’aube, à la fois douce et âpre
Illuminant mes mots d’une clarté brûlée.
Telle une mer capricieuse et lointaine
Elle échappe aux filets, insaisissable encore
Dans sa fuite elle laisse une trace sereine
Un parfum, une promesse d'un éclat d'or.
Alors j’accepte enfin le silence en mon âme
L’absence des mots, comme un sol apaisé
Sachant que dans l’ombre germe encore la flamme
Prête à renaître, libre, sous mon bras levé.
Fouzia El Mellah