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Lire et écrire sont-ce des causes d'ire
Lire était philosophe Écrire l’était aussi
L’un d’eux usait sa plume et l’autre ses lunettes
Ils se posaient souvent d’absurdes devinettes
Lecture et écriture étaient leurs seuls soucis.
Comme on sait l’homme sot, (même le philosophe),
Ils s’agressaient parfois sur un même sujet
L’alphabet devenait un irascible objet
Et ils s’enguirlandaient pour un vers, une strophe.
Il faut que la lecture ait une juste place
Au panthéon de ceux qui se forment l’esprit
Lire est la clé de tout, de mots l’on est épris
Si on fuit l’ignorance effroyable menace.
La lecture, c’est certain, a un peu d’intérêt
Disait l’homme au papier recouvert de son encre
Mais si rien n’est écrit le monde reste cancre
L’écriture est déesse et lire vient après.
L’autre usant ses lorgnons autant que sa rétine
À suivre les écrits, répondit aussitôt,
Si vous n’étiez pas lu dites-moi subito
Que faire de vos papiers où le crayon s’obstine.
Un autre survenant, peut être logicien,
Leur dit votre querelle est sotte et ne s’impose
Il faut avoir écrit peu ou prou quelque chose
Pour qu’un œil s’attardant en ressente du bien.
Puis s’en vint un poète animal curieux
Qui leur dit au début j’ignorais la querelle
Mais j’ai lu les nuages, les regards de ma belle,
Il m’en fallait garder le bonheur en mes yeux.
J’ai tout d’abord noirci, au cœur du feu, un bois
Pour mettre des dessins sur le flanc d’une roche
Étant, de mon sujet, respectueux et proche
Je peignis la beauté cause de mon émoi.
Et afin d’expliquer plus que par la parole,
Je dessinais des traits sur la peau du rocher
Disant comment la flèche qu’elle sut décocher
M’avait donné l’envie de mots en farandole.
J’avais, de l’écriture, esquissé le départ,
Afin que d’autres lisent une amoureuse histoire,
Inventé la façon de la mettre en mémoire
Faisant contre l’oubli un utile rempart.
Lire dit, qu’après tout, il fallait bien écrire,
Que l’un précédant l’autre en un même parcours
La chose ressemblait à une histoire d’amour
Quand l’encrier d’écrire vers le lecteur soupire.
Quant au poète qui, fut pacificateur,
Des querelleurs aux lettres écrites ou bien lues
Il prit quelques idées encore plus farfelues
Et fit des « mots–musiques » en devenant rimeur.
Lire était philosophe Écrire l’était aussi
L’un d’eux usait sa plume et l’autre ses lunettes
Ils se posaient souvent d’absurdes devinettes
Lecture et écriture étaient leurs seuls soucis.
Comme on sait l’homme sot, (même le philosophe),
Ils s’agressaient parfois sur un même sujet
L’alphabet devenait un irascible objet
Et ils s’enguirlandaient pour un vers, une strophe.
Il faut que la lecture ait une juste place
Au panthéon de ceux qui se forment l’esprit
Lire est la clé de tout, de mots l’on est épris
Si on fuit l’ignorance effroyable menace.
La lecture, c’est certain, a un peu d’intérêt
Disait l’homme au papier recouvert de son encre
Mais si rien n’est écrit le monde reste cancre
L’écriture est déesse et lire vient après.
L’autre usant ses lorgnons autant que sa rétine
À suivre les écrits, répondit aussitôt,
Si vous n’étiez pas lu dites-moi subito
Que faire de vos papiers où le crayon s’obstine.
Un autre survenant, peut être logicien,
Leur dit votre querelle est sotte et ne s’impose
Il faut avoir écrit peu ou prou quelque chose
Pour qu’un œil s’attardant en ressente du bien.
Puis s’en vint un poète animal curieux
Qui leur dit au début j’ignorais la querelle
Mais j’ai lu les nuages, les regards de ma belle,
Il m’en fallait garder le bonheur en mes yeux.
J’ai tout d’abord noirci, au cœur du feu, un bois
Pour mettre des dessins sur le flanc d’une roche
Étant, de mon sujet, respectueux et proche
Je peignis la beauté cause de mon émoi.
Et afin d’expliquer plus que par la parole,
Je dessinais des traits sur la peau du rocher
Disant comment la flèche qu’elle sut décocher
M’avait donné l’envie de mots en farandole.
J’avais, de l’écriture, esquissé le départ,
Afin que d’autres lisent une amoureuse histoire,
Inventé la façon de la mettre en mémoire
Faisant contre l’oubli un utile rempart.
Lire dit, qu’après tout, il fallait bien écrire,
Que l’un précédant l’autre en un même parcours
La chose ressemblait à une histoire d’amour
Quand l’encrier d’écrire vers le lecteur soupire.
Quant au poète qui, fut pacificateur,
Des querelleurs aux lettres écrites ou bien lues
Il prit quelques idées encore plus farfelues
Et fit des « mots–musiques » en devenant rimeur.