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Livré à moi-même, j’erre comme un vieux loup
Je suis né sans cette haine, suis-je un peu fou
Ce monde n’est pas pour nous, exclus et c’est tout
Nous sommes l’invisible et pourtant, sommes-nous ?
Dites-moi que je suis là, dites-moi
Dis-moi que tu me vois, je suis là, dis-le-moi
J’en ai parcouru des milliers de rues
Et tout ça, comme un vulgaire inconnu
Ambulants de toutes les violences
Coupables en toutes circonstances
Dites-moi que je suis là, dites-moi
Dis-moi que tu me vois, je suis là, dis-le-moi
Je ne veux pas de votre aide artificielle
Elle est juste là, le temps d’un arc-en-ciel
Sur moi tombent les orages de maux
Sur moi glacent les vents des hivers sans mot
Dites-moi que je suis là, dites-moi
Dis-moi que tu me vois, je suis là, dis-le-moi
Je suis le prisonnier de ma liberté
Je suis le condamné à perpétuité
Je n’ai qu’un carnet de route, mes doutes
Je ne vois pas le chemin que je redoute
Dites-moi que je suis là, dites-moi
Dis-moi que tu me vois, je suis là, dis-le-moi
Je ne saurais plus aimer la vie
Car elle m’a en grande partie détruit
Dans cette tempête, je suis sans mépris
Les étoiles me protègent de ces ciels gris
Dites-moi que je suis là, dites-moi
Dis-moi que tu me vois, je suis là, dis-le-moi
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(¸. •´ (¸. •´ (¸. •*´¯`*•> CHARLY
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Livré à moi-même, j’erre comme un vieux loup
Je suis né sans cette haine, suis-je un peu fou
Ce monde n’est pas pour nous, exclus et c’est tout
Nous sommes l’invisible et pourtant, sommes-nous ?
Dites-moi que je suis là, dites-moi
Dis-moi que tu me vois, je suis là, dis-le-moi
J’en ai parcouru des milliers de rues
Et tout ça, comme un vulgaire inconnu
Ambulants de toutes les violences
Coupables en toutes circonstances
Dites-moi que je suis là, dites-moi
Dis-moi que tu me vois, je suis là, dis-le-moi
Je ne veux pas de votre aide artificielle
Elle est juste là, le temps d’un arc-en-ciel
Sur moi tombent les orages de maux
Sur moi glacent les vents des hivers sans mot
Dites-moi que je suis là, dites-moi
Dis-moi que tu me vois, je suis là, dis-le-moi
Je suis le prisonnier de ma liberté
Je suis le condamné à perpétuité
Je n’ai qu’un carnet de route, mes doutes
Je ne vois pas le chemin que je redoute
Dites-moi que je suis là, dites-moi
Dis-moi que tu me vois, je suis là, dis-le-moi
Je ne saurais plus aimer la vie
Car elle m’a en grande partie détruit
Dans cette tempête, je suis sans mépris
Les étoiles me protègent de ces ciels gris
Dites-moi que je suis là, dites-moi
Dis-moi que tu me vois, je suis là, dis-le-moi
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