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L'oiseau de feu trône, épris de lumière,
Sur une vive vague de blancs nuages
D'ouate rosie. Il est doux, son pelage
Brûlant qui darde cieux et l'éphémère !
De son port altier, seigneurial, digne,
Il toise la plaine embrumée, attisée
De son regard de braise. A l'âme aiguisée
D'ardeur se mêle son puissant corps de cygne.
Ce phénix, que l'on eût cru austère, affole
Les trombes d'eau au vertige d'allégresse,
Pour les transformer en astres de tendresse.
Franc, hiératique, il sait toutes les geôles.
Il est, en plein vol, ce mystère intouchable
Qu'un œil distrait ne saurait même sentir,
Mais, tendez donc le cœur, prompt à le chérir,
Lors il rendra vos entrailles vénérables !
Sur une vive vague de blancs nuages
D'ouate rosie. Il est doux, son pelage
Brûlant qui darde cieux et l'éphémère !
De son port altier, seigneurial, digne,
Il toise la plaine embrumée, attisée
De son regard de braise. A l'âme aiguisée
D'ardeur se mêle son puissant corps de cygne.
Ce phénix, que l'on eût cru austère, affole
Les trombes d'eau au vertige d'allégresse,
Pour les transformer en astres de tendresse.
Franc, hiératique, il sait toutes les geôles.
Il est, en plein vol, ce mystère intouchable
Qu'un œil distrait ne saurait même sentir,
Mais, tendez donc le cœur, prompt à le chérir,
Lors il rendra vos entrailles vénérables !
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