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Longue introduction pour un jeu de mots minable !
(ou Much ado about nothing = Beaucoup de bruit pour rien)
La châtelaine un jour vit partir son mari
Elle perdit ses soins ses subtiles tendresses
Se trouva dépourvue de nocturnes caresses
Il devait aux croisades montrer ses armoiries.
La solitude bientôt lui pesa fortement
Et chez un ébéniste non dépourvu d’adresse
Elle fit faire en bois un objet à caresse
Copie de son époux victime d’éloignement.
La dame dessina avec exactitude
L’ébéniste copia le schématique objet
Il avait du talent, identique au sujet,
Il remit à la dame le fruit de son étude
La chose étant polie d’une façon extrême
Un usage fréquent pour remplacer l’absent
Permettait à la dame des plaisirs délassants
Évitant la rigueur d’un permanent carême.
Le mari revenant, offrit la différence
La chaleur de l’objet était un grand atout
Le bois n’était point chaud et cela changeait tout
L’ersatz resta alors rangé en permanence.
Le châtelain voulant chercher quelque accessoire
Trouva l’objet servant aux dames solitaires
Et dit ma chère femme vous sûtes vous distraire
Je ne fus pas cocu c’est tout à votre gloire.
Une neuve croisade qui paraissait futile
Poussa le châtelain vers des combats lointains
Le châtelain lui dit madame j’en suis certain
Le bois pour un moment devra vous être utile.
Héla la châtelaine trouvant l’objet trop froid
Fit venir l'ébéniste afin qu’il improvise
Comment tiédir la chose pour la trouver exquise
Car la température du corps est une joie .
Ayant ouvert les yeux de la dame exigeante
L’artisan lui fournit un plaisir éminent
Puis il récidiva son talent s’obstinant
À satisfaire l’envie de sa noble cliente.
Je devine monsieur que sans nul artifice
Votre chaleur s’en vint m’apporter du bonheur
Comme du châtelain m’enchanta votre ardeur
Revenez fréquemment me plaisent vos délices
L’histoire hors du château suinta c’était fatal
Et l’on vit se répandre en diverses demeures
La chaleur de nature qui selon la rumeur
Enchantait les seulettes trouvant le bois banal.
Revenant des croisades les encornés majeurs
Décidèrent de jeter chez tous les ébénistes
Des termites importés dont l’appétit persiste
S’ils perçoivent du bois l’odeur ou la saveur.
Des articles ligneux vite on fit l’élégie
Les dames des époux durent se satisfaire
On chassa l’ébéniste qui avait su déplaire
Et il y eut partout des termites au logis.
(ou Much ado about nothing = Beaucoup de bruit pour rien)
La châtelaine un jour vit partir son mari
Elle perdit ses soins ses subtiles tendresses
Se trouva dépourvue de nocturnes caresses
Il devait aux croisades montrer ses armoiries.
La solitude bientôt lui pesa fortement
Et chez un ébéniste non dépourvu d’adresse
Elle fit faire en bois un objet à caresse
Copie de son époux victime d’éloignement.
La dame dessina avec exactitude
L’ébéniste copia le schématique objet
Il avait du talent, identique au sujet,
Il remit à la dame le fruit de son étude
La chose étant polie d’une façon extrême
Un usage fréquent pour remplacer l’absent
Permettait à la dame des plaisirs délassants
Évitant la rigueur d’un permanent carême.
Le mari revenant, offrit la différence
La chaleur de l’objet était un grand atout
Le bois n’était point chaud et cela changeait tout
L’ersatz resta alors rangé en permanence.
Le châtelain voulant chercher quelque accessoire
Trouva l’objet servant aux dames solitaires
Et dit ma chère femme vous sûtes vous distraire
Je ne fus pas cocu c’est tout à votre gloire.
Une neuve croisade qui paraissait futile
Poussa le châtelain vers des combats lointains
Le châtelain lui dit madame j’en suis certain
Le bois pour un moment devra vous être utile.
Héla la châtelaine trouvant l’objet trop froid
Fit venir l'ébéniste afin qu’il improvise
Comment tiédir la chose pour la trouver exquise
Car la température du corps est une joie .
Ayant ouvert les yeux de la dame exigeante
L’artisan lui fournit un plaisir éminent
Puis il récidiva son talent s’obstinant
À satisfaire l’envie de sa noble cliente.
Je devine monsieur que sans nul artifice
Votre chaleur s’en vint m’apporter du bonheur
Comme du châtelain m’enchanta votre ardeur
Revenez fréquemment me plaisent vos délices
L’histoire hors du château suinta c’était fatal
Et l’on vit se répandre en diverses demeures
La chaleur de nature qui selon la rumeur
Enchantait les seulettes trouvant le bois banal.
Revenant des croisades les encornés majeurs
Décidèrent de jeter chez tous les ébénistes
Des termites importés dont l’appétit persiste
S’ils perçoivent du bois l’odeur ou la saveur.
Des articles ligneux vite on fit l’élégie
Les dames des époux durent se satisfaire
On chassa l’ébéniste qui avait su déplaire
Et il y eut partout des termites au logis.
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