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"Ô! Toi astre si blanc, si paisible,
Témoin de tant d'histoires inconnues.
Visage féminin irrésistible,
Douceur et discrétion bien reconnues.
Observé par les lunettes savantes,
Énigme restant à ce jour non percée.
Ta course infinie, envoûtante,
Pèlerin dans cet univers dispersé.
Toi de là haut, qui vois bien le monde,
Je t'envie ce privilège serein,
Alors que l'homme engloutit cette ronde,
Toi tout en sourire, tu ne dis rien"
"J'entends dans le silence nocturne,
Le froissement des draps fleurés de sueur,
Tous ces corps en arc de blondes et brunes,
Entre les mains, qui n'ont pas droits à l'erreur.
Je vois le vol silencieux de l'hibou,
Qui s'abat sur sa pauvre victime,
Entre ses serres, l'avale à petits bouts,
Avant de lover sous ses ailes son intime.
Je vois le hurlement du loup caché,
Sous l'arbre, vociférant son désespoir,
Regard vers le ciel, déchu de son pouvoir,
Pleure ses bois, sa dignité tachée.
Je vois le ver tirant péniblement son corps,
Droit vers hérisson, rampant vers la mort,
L'araignée au centre de sa toile fragile,
Le saut du criquet fatal et agile.
J'entends le chant plaisant des ivrognes,
Et le jacassement des filles légères,
Les voix de leurs clients qui grognent,
Leurs bagarres et insultes en l'air.
Je vois la misère poussant les portes,
Sans frapper, s'installant comme chez elle,
Affamant ces rescapés, ces jouets à elle,
Épargné, on s'en fou... Peu importe!
J'envie au grand soleil il est plus chanceux!
La vie est plus belle sous ses bras radieux,
Tout s'anime, et s'orne de couleurs,
Triste que je suis, je pleure mes malheurs"
La lune s'en va, aussitôt que le soleil,
S'étire, dans le ciel et se réveille.
"J'ai entendu les pleurs de ma voisine,
Ma colère est grande, je me résigne,
Quand je vois ce que la terre supporte,
Le fardeau que chaque jour lui apporte
Que dira-t-elle la pauvre terre,
Baignée dans notre noir et lumière".
" Je me tais, sans gémir, peu importe,
Ces humbles créatures sont mes hôtes,
Si nous sommes là, c'est pour les servir,
Non de les jugez, ou les punir,
Je pleure leur inconsciente agonie,
Leurs vils agissements, leur ironie,
Ils seront happés par mes entrailles,
A l'heure du dernier jugement sans faille"
Témoin de tant d'histoires inconnues.
Visage féminin irrésistible,
Douceur et discrétion bien reconnues.
Observé par les lunettes savantes,
Énigme restant à ce jour non percée.
Ta course infinie, envoûtante,
Pèlerin dans cet univers dispersé.
Toi de là haut, qui vois bien le monde,
Je t'envie ce privilège serein,
Alors que l'homme engloutit cette ronde,
Toi tout en sourire, tu ne dis rien"
"J'entends dans le silence nocturne,
Le froissement des draps fleurés de sueur,
Tous ces corps en arc de blondes et brunes,
Entre les mains, qui n'ont pas droits à l'erreur.
Je vois le vol silencieux de l'hibou,
Qui s'abat sur sa pauvre victime,
Entre ses serres, l'avale à petits bouts,
Avant de lover sous ses ailes son intime.
Je vois le hurlement du loup caché,
Sous l'arbre, vociférant son désespoir,
Regard vers le ciel, déchu de son pouvoir,
Pleure ses bois, sa dignité tachée.
Je vois le ver tirant péniblement son corps,
Droit vers hérisson, rampant vers la mort,
L'araignée au centre de sa toile fragile,
Le saut du criquet fatal et agile.
J'entends le chant plaisant des ivrognes,
Et le jacassement des filles légères,
Les voix de leurs clients qui grognent,
Leurs bagarres et insultes en l'air.
Je vois la misère poussant les portes,
Sans frapper, s'installant comme chez elle,
Affamant ces rescapés, ces jouets à elle,
Épargné, on s'en fou... Peu importe!
J'envie au grand soleil il est plus chanceux!
La vie est plus belle sous ses bras radieux,
Tout s'anime, et s'orne de couleurs,
Triste que je suis, je pleure mes malheurs"
La lune s'en va, aussitôt que le soleil,
S'étire, dans le ciel et se réveille.
"J'ai entendu les pleurs de ma voisine,
Ma colère est grande, je me résigne,
Quand je vois ce que la terre supporte,
Le fardeau que chaque jour lui apporte
Que dira-t-elle la pauvre terre,
Baignée dans notre noir et lumière".
" Je me tais, sans gémir, peu importe,
Ces humbles créatures sont mes hôtes,
Si nous sommes là, c'est pour les servir,
Non de les jugez, ou les punir,
Je pleure leur inconsciente agonie,
Leurs vils agissements, leur ironie,
Ils seront happés par mes entrailles,
A l'heure du dernier jugement sans faille"