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L’humus des sous-bois fléchissait
sous les pieds nus de Natascha.
Quand la douleur en elle montait,
la tourbe lavait son aura.
Ses petits pieds marquaient la terre
comme le ferait une louve.
Son pas aussi léger que l’air,
discret tel un oiseau qui couve
Se faufilait entre les branches
qui se courbaient sans la blesser.
Mais la lune était ronde et blanche,
Natascha se mit à hurler.
Puis se changea en bête noire
ses yeux de fauve étaient si vert,
un hibou pour seul auditoire
la nuit devint son univers.
Elle ne rentra qu’à l’aurore,
en haillons, décoiffée, repue.
elle voulu se muer encore,
mais la lune avait disparu.
M-Wolff
le 1 mars 2016
© texte protégé
sous les pieds nus de Natascha.
Quand la douleur en elle montait,
la tourbe lavait son aura.
Ses petits pieds marquaient la terre
comme le ferait une louve.
Son pas aussi léger que l’air,
discret tel un oiseau qui couve
Se faufilait entre les branches
qui se courbaient sans la blesser.
Mais la lune était ronde et blanche,
Natascha se mit à hurler.
Puis se changea en bête noire
ses yeux de fauve étaient si vert,
un hibou pour seul auditoire
la nuit devint son univers.
Elle ne rentra qu’à l’aurore,
en haillons, décoiffée, repue.
elle voulu se muer encore,
mais la lune avait disparu.
M-Wolff
le 1 mars 2016
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