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Pourvu que sur ma peine élégamment tu veuilles
Tendre une main limpide au moins pour l'apaiser,
Une main plus aimante encore qu'un baiser,
Comme aux remous de l'onde un bercement de feuilles.
Pourvu que tel un baume, à mi-voix tu recueilles
Les longs mots capiteux qui sauront me griser
Et dont jamais, jamais, rien ne viendra briser
Le charme tout semblable aux fleurs des chèvrefeuilles.
Pourvu qu'éblouissante à mordre le soleil,
Tu mêles ton beau rire au ciel de mon réveil
Et que longtemps, partout, jusqu'au fond de l'espace,
D'un élan chaque fois neuf et consolateur,
Dans mes bras fatigués que le destin dépasse,
Tu coures te blottir en oiseau rédempteur.
Tendre une main limpide au moins pour l'apaiser,
Une main plus aimante encore qu'un baiser,
Comme aux remous de l'onde un bercement de feuilles.
Pourvu que tel un baume, à mi-voix tu recueilles
Les longs mots capiteux qui sauront me griser
Et dont jamais, jamais, rien ne viendra briser
Le charme tout semblable aux fleurs des chèvrefeuilles.
Pourvu qu'éblouissante à mordre le soleil,
Tu mêles ton beau rire au ciel de mon réveil
Et que longtemps, partout, jusqu'au fond de l'espace,
D'un élan chaque fois neuf et consolateur,
Dans mes bras fatigués que le destin dépasse,
Tu coures te blottir en oiseau rédempteur.