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Madame le temps me gâche mais je n'y puis rien faire!
Bien que mon sablier laisse couler son sable
De vous aimer toujours je resterai capable!
J'ai hélas passé l'âge où la beauté subtile
Me faisait de désir devenir indocile.
Les ans des aventures s'enfuirent avec le temps
Mais me resta l'amour dont le feu est constant .
Lors peu à peu usant mes forces les plus vives
Je sus trouver l'accord qui sans cesse s'avive
Puis le vieux sablier ayant perdu son sable
L'amour physiquement se montra moins capable
Bien sur des feux venaient me brûler quelque fois
On ne gomme jamais les odes d'autrefois
Mais du désir soudain qui se matérialise
Je ne pouvais garder maintes fois la maitrise.
Vous donniez cependant un constant sentiment
Pour que les vagues rares aient leurs déferlements
Et les excès des corps qui ignorent la hâte
Rendaient votre tendresse encore plus délicate
C'était l'amour vécu fait d'années cumulables
Le bonheur intérieur infiniment durable.
Sans voir les ans passer nous gardions la mesure
De ce vent qui tendait constamment nos voilures
Et je vous veux toujours avec entêtement
Tel un fou amoureux indifférent au temps.
Bien que mon sablier laisse couler son sable
De vous aimer toujours je resterai capable!
J'ai hélas passé l'âge où la beauté subtile
Me faisait de désir devenir indocile.
Les ans des aventures s'enfuirent avec le temps
Mais me resta l'amour dont le feu est constant .
Lors peu à peu usant mes forces les plus vives
Je sus trouver l'accord qui sans cesse s'avive
Puis le vieux sablier ayant perdu son sable
L'amour physiquement se montra moins capable
Bien sur des feux venaient me brûler quelque fois
On ne gomme jamais les odes d'autrefois
Mais du désir soudain qui se matérialise
Je ne pouvais garder maintes fois la maitrise.
Vous donniez cependant un constant sentiment
Pour que les vagues rares aient leurs déferlements
Et les excès des corps qui ignorent la hâte
Rendaient votre tendresse encore plus délicate
C'était l'amour vécu fait d'années cumulables
Le bonheur intérieur infiniment durable.
Sans voir les ans passer nous gardions la mesure
De ce vent qui tendait constamment nos voilures
Et je vous veux toujours avec entêtement
Tel un fou amoureux indifférent au temps.