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Maman
Un clair matin d’Avril La Méditerranée
Décalqua sa couleur dans l’iris de mes yeux,
Au cœur de ta maison la vie me fut donnée
Un berceau de bois blanc m’accueillit gracieux.
Décalqua sa couleur dans l’iris de mes yeux,
Au cœur de ta maison la vie me fut donnée
Un berceau de bois blanc m’accueillit gracieux.
Le pas lourd des soldats au coin de la ruelle
Tu les entends encor’ tu me l’as raconté,
Ta voix tremble toujours, ma mère tu es belle
Ton souvenir alors devient éternité.
Tu les entends encor’ tu me l’as raconté,
Ta voix tremble toujours, ma mère tu es belle
Ton souvenir alors devient éternité.
Aux méandres du temps souvent je t’imagine
De ce geste d’amour m’offrir ton beau sein blanc,
Mon petit poing fermé ne payait pas de mine
Mais déjà je savais que ton cœur est géant.
De ce geste d’amour m’offrir ton beau sein blanc,
Mon petit poing fermé ne payait pas de mine
Mais déjà je savais que ton cœur est géant.
Tant de fois j’ai voulu te dire mon amour,
Mais tant de fois aussi tu dressais barrière,
J’aurais voulu pour toi faire rouler tambour,
La pudeur ton école a posé muselière…
Mais tant de fois aussi tu dressais barrière,
J’aurais voulu pour toi faire rouler tambour,
La pudeur ton école a posé muselière…
« Que ma bouche privée de si belles prières, aujourd’hui et demain sans fin vit de regrets ! »
Margénye
Mai 2015.