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Masque en rade
"Ne voyez point d’amant avant le mariage"
Était ,en d’autres temps, la devise d’un bourg ,
Pourtant il y avait des hommes de passage
Qui eussent aimé offrir aux belles de l’amour.
Ne pas voir un amant était chose complexe
Et il fallait attendre le temps du mariage
Pour enfin découvrir les délices du sexe
En perdant sans regret son noble pucelage.
Un jour une moins sotte apprit qu’une voisine
Qui naquit affligée d’un dure cécité
Ne voyant pas d’amants était des plus câlines
Et s’enchantait souvent de masculinités.
Car la perception sans la vue est plaisante
Si votre caresseur a la manière et l’art
Il peut avoir l’ardeur qui bien souvent enchante
Même si son image n’atteint pas le regard.
La moins sotte se dit masquons nos jolis yeux
Et ayons des amants dont plaisent les passages
L’absence de vision est jeu délicieux
Pendant que l’on ressent le plaisir des hommages.
Elle vendit des masques à en faire fortune
Et maintes demoiselles en tirèrent profit
Et les quêtes tactiles étant fort opportunes
Garder son pucelage devint un sot défi.
Mais quelques bavardages étalant la nouvelle
Posèrent la question de la moralité
Quel est donc l’intérêt de rester demoiselle
Si de se caresser n’est plus nécessité.
De plus quelques épouses après leur mariage
N’ayant pas eu le jeu de la comparaison
Enrichirent leurs savoirs par des batifolages
Qui mirent aux maris des cornes à foison .
Bref ! on quitta les masques et les jeux du village
Devinrent moins secrets mais choisis savamment
Il y eut les extases de durables hommages
Seuls les hâtifs nuisaient au bel enchantement.
On admit le principe du sensuel rodage
Les dames essayaient ayant les yeux ouverts
Des amants différents mais plaisamment volages
Qui enchantaient leur corps de leurs savoirs divers
On trouva l’intérêt de différents critères
Et la diversité permit de nombreux choix
Certaines s’enchantaient d’un fougueux prestataire
D’autres dans la durée trouvaient le bel émoi.
Lors le temps en brassant siècles en sablier
Fit naître un sot virus qui n’ayant rien compris
Voulut que se masquassent les pays en entier
Pour que cohabitassent les corps et les esprits
Hélas c'est par erreur qu'un sort indélicat
Fit que le virus niais causa bien des ravages
Et les rhino-pharynx subirent des dégâts
Sans s’occuper des dames porteuses de pucelage.
Je voudrais bien savoir quel connard majuscule
Enfanta d’un virus devant être sensuel
Qui voila les attraits d’un masque ridicule
Et ne glorifia pas l’art des plaisirs charnels
Et ma voisine ajoute je veux que cela cesse
Qu’au virus succède un masque comme avant
Je pourrais sans rien voir apprécier la caresse
Et les coquineries de vos désirs savants.
Masquez vous chère voisine attendez un moment
Je m’équipe d’un masque et puisque c’est permis
Je vous expliquerai mes plus doux sentiments
Prenant le plus grand soin de votre académie
"Ne voyez point d’amant avant le mariage"
Était ,en d’autres temps, la devise d’un bourg ,
Pourtant il y avait des hommes de passage
Qui eussent aimé offrir aux belles de l’amour.
Ne pas voir un amant était chose complexe
Et il fallait attendre le temps du mariage
Pour enfin découvrir les délices du sexe
En perdant sans regret son noble pucelage.
Un jour une moins sotte apprit qu’une voisine
Qui naquit affligée d’un dure cécité
Ne voyant pas d’amants était des plus câlines
Et s’enchantait souvent de masculinités.
Car la perception sans la vue est plaisante
Si votre caresseur a la manière et l’art
Il peut avoir l’ardeur qui bien souvent enchante
Même si son image n’atteint pas le regard.
La moins sotte se dit masquons nos jolis yeux
Et ayons des amants dont plaisent les passages
L’absence de vision est jeu délicieux
Pendant que l’on ressent le plaisir des hommages.
Elle vendit des masques à en faire fortune
Et maintes demoiselles en tirèrent profit
Et les quêtes tactiles étant fort opportunes
Garder son pucelage devint un sot défi.
Mais quelques bavardages étalant la nouvelle
Posèrent la question de la moralité
Quel est donc l’intérêt de rester demoiselle
Si de se caresser n’est plus nécessité.
De plus quelques épouses après leur mariage
N’ayant pas eu le jeu de la comparaison
Enrichirent leurs savoirs par des batifolages
Qui mirent aux maris des cornes à foison .
Bref ! on quitta les masques et les jeux du village
Devinrent moins secrets mais choisis savamment
Il y eut les extases de durables hommages
Seuls les hâtifs nuisaient au bel enchantement.
On admit le principe du sensuel rodage
Les dames essayaient ayant les yeux ouverts
Des amants différents mais plaisamment volages
Qui enchantaient leur corps de leurs savoirs divers
On trouva l’intérêt de différents critères
Et la diversité permit de nombreux choix
Certaines s’enchantaient d’un fougueux prestataire
D’autres dans la durée trouvaient le bel émoi.
Lors le temps en brassant siècles en sablier
Fit naître un sot virus qui n’ayant rien compris
Voulut que se masquassent les pays en entier
Pour que cohabitassent les corps et les esprits
Hélas c'est par erreur qu'un sort indélicat
Fit que le virus niais causa bien des ravages
Et les rhino-pharynx subirent des dégâts
Sans s’occuper des dames porteuses de pucelage.
Je voudrais bien savoir quel connard majuscule
Enfanta d’un virus devant être sensuel
Qui voila les attraits d’un masque ridicule
Et ne glorifia pas l’art des plaisirs charnels
Et ma voisine ajoute je veux que cela cesse
Qu’au virus succède un masque comme avant
Je pourrais sans rien voir apprécier la caresse
Et les coquineries de vos désirs savants.
Masquez vous chère voisine attendez un moment
Je m’équipe d’un masque et puisque c’est permis
Je vous expliquerai mes plus doux sentiments
Prenant le plus grand soin de votre académie