Hors ligne
La forêt sort à peine
de sa dernière nuitée
L’air est encore frais
qui coule jusqu’en moi
Les bourgeons et les pousses
d’un brillant vert sauge
font aux bras des grands arbres
une vêture tendre
La lumière un peu blême
est mi-rose mi-bleutée
dans la clairière cerclée d’ombre
qui semble baignée de grâce
Les nids doucement s’éveillent
tout frissonnés de plumes neuves
L’humus nourricier embaume
aux ventres moussus des sous-bois
Je chemine avec ton souvenir
sous un ciel de sobre azur
Une ébauche finement lactée
de nuages indécis s’étire
et s’effiloche au gré des risées
Le froufrou du ruisseau
qui avale sans fin
les îlots de roches brunes
anime en leur giron
les bois aux rares feuillées
Tout est beau et invite à la paix
aucune dissonance n’entrave mes pensées
de sa dernière nuitée
L’air est encore frais
qui coule jusqu’en moi
Les bourgeons et les pousses
d’un brillant vert sauge
font aux bras des grands arbres
une vêture tendre
La lumière un peu blême
est mi-rose mi-bleutée
dans la clairière cerclée d’ombre
qui semble baignée de grâce
Les nids doucement s’éveillent
tout frissonnés de plumes neuves
L’humus nourricier embaume
aux ventres moussus des sous-bois
Je chemine avec ton souvenir
sous un ciel de sobre azur
Une ébauche finement lactée
de nuages indécis s’étire
et s’effiloche au gré des risées
Le froufrou du ruisseau
qui avale sans fin
les îlots de roches brunes
anime en leur giron
les bois aux rares feuillées
Tout est beau et invite à la paix
aucune dissonance n’entrave mes pensées