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Médiévalisme et coquinerie !
une marquise quêtant quelque lubricité
Organisa un jour un concours pour virils
Il fallait postuler avant la fin d’avril
De mâles prétendants il y eut quantité
Il fallait c’est certain avoir des aptitudes
À montrer ses talents en diverses façons
Être prêt à agir sans instants mollassons
Convaincre la marquise avec divers préludes
Dans la diversité commença le concours
On fit d’abord honneur à maintes gourmandises
La dame en leur prêtant sa noble friandise
Notait chaque galant se disant contre ou pour
Mais vint l’épreuve clé ou quelques retenues
Faisait durer le jeu de plaisante façon
Certains avaient reçu de si belles leçons
Que la marquise vivait d’extases soutenues
Hélas cette dame se montrant inusable
Voulut multiplier ses préférés bonheurs
Il fallait donc garder vivaces les ardeurs
Certains de subterfuges se montrèrent coupables
Des malins qui avaient des savoirs botaniques
Gardèrent des postures propres à l’activité
Mais bénéficiant d’une complicité
Ils usaient de tuteurs les rendant priapiques
D’autres qui de durer n’avaient pas le bel art
Se nourrirent d’amidon qui selon un grimoire
Aurait rigidifié maints marquis de l’histoire
Mais hélas la recette n’était qu’un canular
Certains au bel élan mais non multipliable
Incitèrent la marquise à un plaisant partage
Mais dès qu’elle voulut répéter les hommages
L’engin sollicité se montra incapable.
Un neveu de sorcière préparé par un sort
Montra à la marquise tout un lot de luxure
Usée par des excès la dame eut des gerçures
Qui la firent cesser ses multiples efforts.
Puis vint un chevalier qui lui dit ma très chère
À trop batifoler vous usez le bijou
Et votre doux plaisir pourtant n’étant point fou
Il vous faut expliquer ce que vos sens espèrent.
Après quelques échanges verbaux et puis physiques
La marquise compris qu’il fallait une méthode
Que les jeux trop nombreux n’étaient pas si commodes
Pour monter au sommet de l’échelle érotique.
Quelques essais menés de technique manière
Unirent plaisamment chevalier et marquise
Et les temps consacrés aux audaces exquises
Firent même dans l’hiver leurs amours printanières
Vingt fois sur le métier remettre son ouvrage
N’assure pas toujours le corporel bonheur
Accorder les désirs aux attentes du cœur
Est du doux ressenti le chemin le plus sage
Et donc au moyen âge les marquis à la chasse
Laissaient un libre accès aux dames en besoin
Certaines de méthode ne prenant pas grand soin
D’amants mal besogneux évidemment se lassent
Mais quelques désireux de plaire par sentiment
Éveillaient des marquises l’envie d’une luxure
Les dames aux chasseurs partis dans la nature
Reçurent des amants aptes aux enchantements.
une marquise quêtant quelque lubricité
Organisa un jour un concours pour virils
Il fallait postuler avant la fin d’avril
De mâles prétendants il y eut quantité
Il fallait c’est certain avoir des aptitudes
À montrer ses talents en diverses façons
Être prêt à agir sans instants mollassons
Convaincre la marquise avec divers préludes
Dans la diversité commença le concours
On fit d’abord honneur à maintes gourmandises
La dame en leur prêtant sa noble friandise
Notait chaque galant se disant contre ou pour
Mais vint l’épreuve clé ou quelques retenues
Faisait durer le jeu de plaisante façon
Certains avaient reçu de si belles leçons
Que la marquise vivait d’extases soutenues
Hélas cette dame se montrant inusable
Voulut multiplier ses préférés bonheurs
Il fallait donc garder vivaces les ardeurs
Certains de subterfuges se montrèrent coupables
Des malins qui avaient des savoirs botaniques
Gardèrent des postures propres à l’activité
Mais bénéficiant d’une complicité
Ils usaient de tuteurs les rendant priapiques
D’autres qui de durer n’avaient pas le bel art
Se nourrirent d’amidon qui selon un grimoire
Aurait rigidifié maints marquis de l’histoire
Mais hélas la recette n’était qu’un canular
Certains au bel élan mais non multipliable
Incitèrent la marquise à un plaisant partage
Mais dès qu’elle voulut répéter les hommages
L’engin sollicité se montra incapable.
Un neveu de sorcière préparé par un sort
Montra à la marquise tout un lot de luxure
Usée par des excès la dame eut des gerçures
Qui la firent cesser ses multiples efforts.
Puis vint un chevalier qui lui dit ma très chère
À trop batifoler vous usez le bijou
Et votre doux plaisir pourtant n’étant point fou
Il vous faut expliquer ce que vos sens espèrent.
Après quelques échanges verbaux et puis physiques
La marquise compris qu’il fallait une méthode
Que les jeux trop nombreux n’étaient pas si commodes
Pour monter au sommet de l’échelle érotique.
Quelques essais menés de technique manière
Unirent plaisamment chevalier et marquise
Et les temps consacrés aux audaces exquises
Firent même dans l’hiver leurs amours printanières
Vingt fois sur le métier remettre son ouvrage
N’assure pas toujours le corporel bonheur
Accorder les désirs aux attentes du cœur
Est du doux ressenti le chemin le plus sage
Et donc au moyen âge les marquis à la chasse
Laissaient un libre accès aux dames en besoin
Certaines de méthode ne prenant pas grand soin
D’amants mal besogneux évidemment se lassent
Mais quelques désireux de plaire par sentiment
Éveillaient des marquises l’envie d’une luxure
Les dames aux chasseurs partis dans la nature
Reçurent des amants aptes aux enchantements.