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MENSONGE ADONIQUE
Autrefois j'écrivais pour que chante l'amour,
De mon cœur au papier avec un brin d'humour,
Espérant malgré tout séduire une voisine.
Longtemps je lui cachais ces poèmes d'un jour,
N'osant point lui montrer mes sonnets de cuisine,
Que je lui concoctais sur mon bonheur-du-jour.
Nous connûmes deux ans un amour platonique,
Où le gris et le bleu nuançaient l'horizon.
J'ai flagellé mon moi contre toute raison,
Jusqu'à notre rupture à baffe hypersonique.
De là j'ai déversé mon poison sardonique,
Sur les fleurs desséchées de cette trahison.
Mon cœur s'est transformé en mutique prison,
Pour ne plus murmurer de mensonge adonique.
11 septembre 2024
Autrefois j'écrivais pour que chante l'amour,
De mon cœur au papier avec un brin d'humour,
Espérant malgré tout séduire une voisine.
Longtemps je lui cachais ces poèmes d'un jour,
N'osant point lui montrer mes sonnets de cuisine,
Que je lui concoctais sur mon bonheur-du-jour.
Nous connûmes deux ans un amour platonique,
Où le gris et le bleu nuançaient l'horizon.
J'ai flagellé mon moi contre toute raison,
Jusqu'à notre rupture à baffe hypersonique.
De là j'ai déversé mon poison sardonique,
Sur les fleurs desséchées de cette trahison.
Mon cœur s'est transformé en mutique prison,
Pour ne plus murmurer de mensonge adonique.
11 septembre 2024
