Hors ligne
Miroir aux souvenirs
De mon rêve insensé apparait la souffrance
M’ôtant les convictions qui enserraient mon cœur.
Je n’étais qu’un enfant n’ayant l’unique chance
Avoir un seul ami, ce doux lieu enchanteur.
« C’est un coin de verdure où chante une rivière »,
J’y venais chaque instant entonner son refrain.
Le gazouillis charmant rendait mon âme altière
Je lui appartenais sans penser à demain.
Les années ont passé, sans pitié, sans scrupule
Un jour est venu l’homme usant de ses pouvoirs
Il déviait son cours, de son air ridicule!
Il ôta mon compère avec lui mes espoirs.
Je n’oublierai jamais ce confident modeste
Se lovant au soleil où se mirait le ciel.
Il n’est que souvenir dans la lueur céleste,
Déposant à ma lèvre un léger goût de miel.
Margénye Février 2018.*
c'est un travail pour un atelier d'écriture où l'on doit insérer le vers " C’est un coin de verdure où chante une rivière ».
