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Sauvage, elle mourra nueLoin de Vie, ses voiles asphyxiants ;
Qui trop longtemps l’ont vêtue
De vêtements terrifiants
Les tisserands lui murmure de se taire
Mais elle brisa les tabous, avant qu’eux-mêmes ne le fassent
Pour éviter le vortex, pour éviter le Parnasse
Seigneur, tue-la nue ivre d’air
Elle discerna la foudre
Cria : <<Pardon Monde, pardon Dieu ! Par mégarde,
j’ai fourvoyé mon cœur. Et les leurs au passage…>>
Elle grilla l’anxiété, inhala sa tempête
Elle erra dans les méandres de la forêt sauvage
Elle ouvra tant de romans, mais des romans sans page
Elle demanda : <<Maman, pourquoi c’est ainsi !?>>
-Enfant, ça n’est rien d’autre que la vie…
-Maman, si c’est la Vie, alors, sauvage, je mourrai nue
Loin de Vie, ses voiles asphyxiants ;
Qui trop longtemps m’ont vêtue
De vêtements terrifiants