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Un petit hommage à l'église St Martin du village de mes jeunes années
Mon regard en suspens
Comme l'enfant des cathédrales
J'aimais me réfugier à l'église de mon village
C’était, à mes yeux la plus belle, l’éternelle
Si émouvante par sa présence et ses vitraux
Je l’admirais, je m’y sentais comme chez moi
J’allais pour y trouver le calme et la sérénité
En laissant mes yeux briller à la flamme des bougies
J’allais pour prier mais aussi pour chanter
Entendre ma voix raisonner au jubé me faisait frissonner
Je jouais « Rêverie de Schumann » au saxophone
Mon regard en suspens sur la nappe blanche de l’autel
Celle que maman avait brodée à la main en remerciement
Comme l'enfant des cathédrales
J'aimais me réfugier à l'église de mon village
C’était à mes yeux la plus belle, l’éternelle
Si émouvante par sa présence et ses vitraux
Le temps de l’harmonium me manque tellement
Tout comme mon instrument, il était mon ami
Sa résonance arrivait à m’émouvoir lorsque j'en jouais
Je revois mes doigts appuyer sur les clapets argentés
Les notes s'envolaient comme des oiseaux au printemps
L'église St Martin reste la plus belle à mes souvenirs
Mon regard en suspens sur la nappe blanche de l’autel
Celle que maman avait brodée à la main en remerciement
D.Isabelle
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(Enregistré à la SACEM)
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