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Poème d'amour Mon salut

Gonzague

Grand poète
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#1


Mon salut,



J’ai enseveli au profond des catacombes

Le souvenir, d’un lointain passé de décombres

Sur des champs de ruines, ne vivent que des ombres

Car au cœur des batailles, les morts sont en nombre.



Quelquefois, un vent d’autan brise le silence

J’entends ta voix, cela, malgré l’invraisemblance

Comme un murmure discret qui s’épanoui

Dès que je veux le chercher, il s’évanoui.



J’ai tant espéré te revoir, même un seul soir

Avec le temps, j’ai peur de perdre la mémoire

J’ai fui le monde, partir vers l’océan

Mon salut, pour ne pas sombrer dans le néant.



Ecouter les vagues, entendre le ressac

De la mer, assis sur le sable de la plage

Quand il fait chaud l’été et déposer son sac

Au pied d’un arbre, j’ai enfin l’esprit sage.



Chaque nuit, j’attends, tel un enfant, la venue

Dans un ciel dégagé, des douces étoiles

Et la lune, leur souhaitant bienvenue

Je m’allonge sur le sol, regardant la toile.



Je sais que tu veilles sur moi et sur ma vie

Je songe tendrement sur un lit de senteurs

Marines et je n’ai à cet instant, que l’envie

De penser, je suis simplement qu’un spectateur !
 
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21 Octobre 2018
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#2
Mon salut,



J’ai enseveli au profond des catacombes

Le souvenir, d’un lointain passé de décombres

Sur des champs de ruines, ne vivent que des ombres

Car au cœur des batailles, les morts sont en nombre.



Quelquefois, un vent d’autan brise le silence

J’entends ta voix, cela, malgré l’invraisemblance

Comme un murmure discret qui s’épanoui

Dès que je veux le chercher, il s’évanoui.



J’ai tant espéré te revoir, même un seul soir

Avec le temps, j’ai peur de perdre la mémoire

J’ai fui le monde, partir vers l’océan

Mon salut, pour ne pas sombrer dans le néant.



Ecouter les vagues, entendre le ressac

De la mer, assis sur le sable de la plage

Quand il fait chaud l’été et déposer son sac

Au pied d’un arbre, j’ai enfin l’esprit sage.



Chaque nuit, j’attends, tel un enfant, la venue

Dans un ciel dégagé, des douces étoiles

Et la lune, leur souhaitant bienvenue

Je m’allonge sur le sol, regardant la toile.



Je sais que tu veilles sur moi et sur ma vie

Je songe tendrement sur un lit de senteurs

Marines et je n’ai à cet instant, que l’envie

De penser, je suis simplement qu’un spectateur !
J'ai visité les catacombes il y a une trentaine d'années
sans être autrement impressionnée
Merci et bon dimanche
 
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