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Que serions-nous sans vous mes chers?!
Vous! Nos doigts brodeurs.
Les artistes toujours porteurs
De nos désirs, de nos ardeurs
Du pouce à l’auriculaire.
Ils traduisent nos pensées
Les jouent, les dessinent
D'un mot, d'un petit signe
D'un geste subtil, vindicatif ou discret
Expriment certaines de nos volontés.
Je vais essayer de les détailler:
Le pouce, petit et grassouillet
Compte parfois les billets
Devient aussi une sucette
Un tic d'enfant dans sa couchette.
Quand nous sommes contents
Donnant notre approbation
Il se dresse, fier et rigide !
Le suit, l'index, en guide
Vous indique le chemin qui parfois,
Se redresse, s'agite mécontent
Réprimandant les enfants
Marque souvent notre mécontentement.
Nous gratte parfois la tête
Dans nos moments de doutes ou de crainte,
Mince et élancé, suit le majeur
Clôture le dossier d’une affaire
Sans aucune entrée en matière
Se redresse, se plie, venge notre colère,
Pas très poli le bougre quand il crie gare !
De près, le suit l'annulaire,
Le préféré des millionnaires
Souvent porteur
D’un anneau d'or, une bague ordinaire,
Il indique si on est marié ou célibataire.
Reste le petit auriculaire
Le plus souvent solitaire
Farfouiller dans nos oreilles, il adore.
Il a cette élégance quand il s'écarte de ses compères
Se plie et se dresse en douceur
Quand nous dégustons un café ou un thé saveur.
Quand s'associent tous ces petits malins,
Ils deviennent nos mains,
Ils nous transforment en artistes,
Guident la plume sur le parchemin,
Les rimes, les vers du poète
L'histoire du romancier, de l’écrivain.
Font chanter touches et cordes
La chanson du musicien
Les notes de son cœur.
S'associent pour sculpter
Terre glaise, marbre ou fer
Leur donner la vie, l'âme du sculpteur.
S'emparent d'un pinceau,
Le plongent dans l'arc-en-ciel
Des couleurs de la palette du peintre
Le guident sur la toile selon les envies
Du maître à son chef d'œuvre donner vie.
Quand l'amour, l'amitié les envahit
Les mains caressent avec tendresse ou envies
Donnent à tout notre être
Une sensation de bien-être
Hélas parfois elles déconnent
Quand de rage, notre esprit s'entraine,
S'associent, griffent, cognent
Causent douleurs ! Quelle vergogne !
Ce que j'aime en elles,
C'est ce pouvoir magique réel
Quand la parole n'est que silence
Chez les personnes muettes,
Leurs doigts ingénieux s'agitent
Une vraie gymnastique rythmique
Qu'on appelle le langage des signes.
Incroyables mains
Qui du jour au lendemain
Peuvent modifier notre destin
En s'accrochant à d’autres
Nous donnent amour et bonheur.
Vous! Nos doigts brodeurs.
Les artistes toujours porteurs
De nos désirs, de nos ardeurs
Du pouce à l’auriculaire.
Ils traduisent nos pensées
Les jouent, les dessinent
D'un mot, d'un petit signe
D'un geste subtil, vindicatif ou discret
Expriment certaines de nos volontés.
Je vais essayer de les détailler:
Le pouce, petit et grassouillet
Compte parfois les billets
Devient aussi une sucette
Un tic d'enfant dans sa couchette.
Quand nous sommes contents
Donnant notre approbation
Il se dresse, fier et rigide !
Le suit, l'index, en guide
Vous indique le chemin qui parfois,
Se redresse, s'agite mécontent
Réprimandant les enfants
Marque souvent notre mécontentement.
Nous gratte parfois la tête
Dans nos moments de doutes ou de crainte,
Mince et élancé, suit le majeur
Clôture le dossier d’une affaire
Sans aucune entrée en matière
Se redresse, se plie, venge notre colère,
Pas très poli le bougre quand il crie gare !
De près, le suit l'annulaire,
Le préféré des millionnaires
Souvent porteur
D’un anneau d'or, une bague ordinaire,
Il indique si on est marié ou célibataire.
Reste le petit auriculaire
Le plus souvent solitaire
Farfouiller dans nos oreilles, il adore.
Il a cette élégance quand il s'écarte de ses compères
Se plie et se dresse en douceur
Quand nous dégustons un café ou un thé saveur.
Quand s'associent tous ces petits malins,
Ils deviennent nos mains,
Ils nous transforment en artistes,
Guident la plume sur le parchemin,
Les rimes, les vers du poète
L'histoire du romancier, de l’écrivain.
Font chanter touches et cordes
La chanson du musicien
Les notes de son cœur.
S'associent pour sculpter
Terre glaise, marbre ou fer
Leur donner la vie, l'âme du sculpteur.
S'emparent d'un pinceau,
Le plongent dans l'arc-en-ciel
Des couleurs de la palette du peintre
Le guident sur la toile selon les envies
Du maître à son chef d'œuvre donner vie.
Quand l'amour, l'amitié les envahit
Les mains caressent avec tendresse ou envies
Donnent à tout notre être
Une sensation de bien-être
Hélas parfois elles déconnent
Quand de rage, notre esprit s'entraine,
S'associent, griffent, cognent
Causent douleurs ! Quelle vergogne !
Ce que j'aime en elles,
C'est ce pouvoir magique réel
Quand la parole n'est que silence
Chez les personnes muettes,
Leurs doigts ingénieux s'agitent
Une vraie gymnastique rythmique
Qu'on appelle le langage des signes.
Incroyables mains
Qui du jour au lendemain
Peuvent modifier notre destin
En s'accrochant à d’autres
Nous donnent amour et bonheur.
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