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Nuit d’enfer
Les arbres craquent, autour de nous,
ils flambent tels l’amadou,
un rideau rouge avance vers nous,
nous tenons a peine debout,
attisées par un vent violent ,
les flammes sont la en un instant.
les bonbonnes de gaz explosent,
chez untel ou l’autre on suppose…..
l’angoisse fait place à la peur,
pourvu que personne ne meure,
Nos pauvres tuyaux d’arrosage,
nous sont d'un dérisoire usage.
Hélas devant nos yeux rougis,
sur les poutres le feu surgit,
malgré sa brûlante lueur
ses retombées et sa chaleur,
nous continuons acharnés,
a défendre le bien des aînés.
Mais c’est en vain, et nous devons,
quitter les lieux, sous sommations,
des pompiers qui prennent la relève,
il est 4 heure la nuit fut brève,
demeure une moitié de maison,
le reste n’est plus que tisons.
Nous saurons le surlendemain,
les voisins ne reviendront point.
Nous sommes saufs mais alentours,
nous découvrons au petit jour,
une nature noircie et sans vie,
tout était si beau par ici !
Plus un oiseau, plus une fleur,
tout est plongé dans la torpeur,
les chevreuils et les sangliers ,
ont péri dans un tel brasier.
Les cigales ne chantent plus,
leur habitat a disparu,
ne subsiste qu’une odeur acre,
dans un environnement grisâtre,
tandis que la haut dans le ciel,
c’est un ballet continuel,
d’ hélicoptères, de canadairs
qui se dirigent vers la mer.
Car par endroits le feu reprend,
et nous menace constamment,
une seconde nuit d’angoisse s’annonce
le feu sommeille dans les ronces,
nous ne dormirons pas encore,
car l’ incendie cruel dévore,
les oublis d’un premier passage,
et nous constatons avec rage,
l’impuissance de l’être humain,
qui manque de réels moyens,
devant ce fléau récurant,
qui chaque année touche des gens,
Bravo aux pompiers de tous bords,
qui ont pris soin de notre sort,
nous évitant une mort certaine,
dans l’ apocalyptique scène,
A cause d’un irresponsable,
la Provence est méconnaissable.
Vic 29/8/2021 13 jours après une pensée pour ceux qui y ont laissé leur vie et pour les pompiers qui ont été partiellement brulés
Les arbres craquent, autour de nous,
ils flambent tels l’amadou,
un rideau rouge avance vers nous,
nous tenons a peine debout,
attisées par un vent violent ,
les flammes sont la en un instant.
les bonbonnes de gaz explosent,
chez untel ou l’autre on suppose…..
l’angoisse fait place à la peur,
pourvu que personne ne meure,
Nos pauvres tuyaux d’arrosage,
nous sont d'un dérisoire usage.
Hélas devant nos yeux rougis,
sur les poutres le feu surgit,
malgré sa brûlante lueur
ses retombées et sa chaleur,
nous continuons acharnés,
a défendre le bien des aînés.
Mais c’est en vain, et nous devons,
quitter les lieux, sous sommations,
des pompiers qui prennent la relève,
il est 4 heure la nuit fut brève,
demeure une moitié de maison,
le reste n’est plus que tisons.
Nous saurons le surlendemain,
les voisins ne reviendront point.
Nous sommes saufs mais alentours,
nous découvrons au petit jour,
une nature noircie et sans vie,
tout était si beau par ici !
Plus un oiseau, plus une fleur,
tout est plongé dans la torpeur,
les chevreuils et les sangliers ,
ont péri dans un tel brasier.
Les cigales ne chantent plus,
leur habitat a disparu,
ne subsiste qu’une odeur acre,
dans un environnement grisâtre,
tandis que la haut dans le ciel,
c’est un ballet continuel,
d’ hélicoptères, de canadairs
qui se dirigent vers la mer.
Car par endroits le feu reprend,
et nous menace constamment,
une seconde nuit d’angoisse s’annonce
le feu sommeille dans les ronces,
nous ne dormirons pas encore,
car l’ incendie cruel dévore,
les oublis d’un premier passage,
et nous constatons avec rage,
l’impuissance de l’être humain,
qui manque de réels moyens,
devant ce fléau récurant,
qui chaque année touche des gens,
Bravo aux pompiers de tous bords,
qui ont pris soin de notre sort,
nous évitant une mort certaine,
dans l’ apocalyptique scène,
A cause d’un irresponsable,
la Provence est méconnaissable.
Vic 29/8/2021 13 jours après une pensée pour ceux qui y ont laissé leur vie et pour les pompiers qui ont été partiellement brulés