Hors ligne
Ce soir, j'irai danser dans tes bras dans mes plus beaux habits.
Je viendrai frapper à ta porte, tu auras cet air joyeux et coquin.
Je porterai cette jupe courte faite de soie noire qui laisse entrevoir
les courbes de mes rondeurs, prêtes à être cueillies
par tes mains rudes de maçon,
Je deviendrai ton argile, ta statue d'albâtre, ta poupée de porcelaine
qui dit oui qui dit non. Tu t'allongeras sur ton dos musclé tel un navire échoué
qui pointe le ciel de son mât, là, nous mettrons les voiles toi et moi
dans les embruns de nos soupirs langoureux
tu n'auras plus qu'à cocher la bonne case en crayonnant du bout de tes doigts
mes moindres recoins. Je me suis couverte du parfum que tu aimes.
Celui qui te rend dingue, juste avant que tu entres en moi.
Au matin comme souvent, je chercherai ma petite culotte ôtée à la va vite,
quand tu deviens fou, quand tu deviens ogre, quand tu me dévores.
Pauline
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