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Ode aux délices
La femme et le mari, avaient un certain âge,
On ne peut arrêter les heures s’écoulant,
Elle dit chaque jour je subis un outrage
Je me fane et me ride et vais me dégradant.
Je sais très bien, ma fleur, que cela vous soucie
Mais d’un même destin est affectée ma vie ;
Et sachez que mon cœur, en amour si constant,
Ne sent du sablier pas le sable qui coule
Les entraves du temps allant se resserrant
De vos yeux d’océan j’aime subir la houle.
Vous m’inspirez toujours l’incroyable désir
Qu’amplifie le bonheur de si bien vous connaître
Les ans nous ont ôté l’impudeur du plaisir
Et de vos doux secrets je suis devenu maître.
Les excès émotifs de la tendre jeunesse
On été remplacés par plus de hardiesse
Les élans mieux menés n’ont plus même fureur
Les vagues accordées à la marée profonde
Conduisent au feu immense que désirent nos cœurs
L’éblouissement fou quand vient se briser l’onde.
Vous-même téméraire et me connaissant tant
Vous modérez mon feu ou relancez ma flamme
Vous savez exiger que je sois conquérant,
L’expérience donne autant qu’elle réclame.
Nos jeunesses n’avaient pas cet art si subtil
De ne pas s’attarder à l’audace futile.
De savoir deviner, d’envies la convergence,
L’âge nous a appris à mûrir le parcours
De la passion lente et de notre excellence
Aux harmonies liées par le ruban d’amour.
Le temps qui n’oublie rien nous frappera encore
Mais le cœur insensible aux rigueurs de ses coups
Je serai ce vieux fou qui follement adore
Ce bonheur hors du temps qui supportera tout.
Et si nos attirances ayant un feu plus rare
Éveillent de nos sens le désir qui égare
Je me ferai si doux, au plaisir, attentif
Que nous retrouverons autant qu’en nos jeunesses
La folie de l’instant et le souffle lascif
Qui scellent deux destins dans les mêmes caresses.
Les élans sont les mêmes et cette envie qui dure
Ne saurait affecter les âtres de mon cœur
Je sais bien que le temps modifie nos natures
Mais notre amour fera toujours notre bonheur.
La femme et le mari, avaient un certain âge,
On ne peut arrêter les heures s’écoulant,
Elle dit chaque jour je subis un outrage
Je me fane et me ride et vais me dégradant.
Je sais très bien, ma fleur, que cela vous soucie
Mais d’un même destin est affectée ma vie ;
Et sachez que mon cœur, en amour si constant,
Ne sent du sablier pas le sable qui coule
Les entraves du temps allant se resserrant
De vos yeux d’océan j’aime subir la houle.
Vous m’inspirez toujours l’incroyable désir
Qu’amplifie le bonheur de si bien vous connaître
Les ans nous ont ôté l’impudeur du plaisir
Et de vos doux secrets je suis devenu maître.
Les excès émotifs de la tendre jeunesse
On été remplacés par plus de hardiesse
Les élans mieux menés n’ont plus même fureur
Les vagues accordées à la marée profonde
Conduisent au feu immense que désirent nos cœurs
L’éblouissement fou quand vient se briser l’onde.
Vous-même téméraire et me connaissant tant
Vous modérez mon feu ou relancez ma flamme
Vous savez exiger que je sois conquérant,
L’expérience donne autant qu’elle réclame.
Nos jeunesses n’avaient pas cet art si subtil
De ne pas s’attarder à l’audace futile.
De savoir deviner, d’envies la convergence,
L’âge nous a appris à mûrir le parcours
De la passion lente et de notre excellence
Aux harmonies liées par le ruban d’amour.
Le temps qui n’oublie rien nous frappera encore
Mais le cœur insensible aux rigueurs de ses coups
Je serai ce vieux fou qui follement adore
Ce bonheur hors du temps qui supportera tout.
Et si nos attirances ayant un feu plus rare
Éveillent de nos sens le désir qui égare
Je me ferai si doux, au plaisir, attentif
Que nous retrouverons autant qu’en nos jeunesses
La folie de l’instant et le souffle lascif
Qui scellent deux destins dans les mêmes caresses.
Les élans sont les mêmes et cette envie qui dure
Ne saurait affecter les âtres de mon cœur
Je sais bien que le temps modifie nos natures
Mais notre amour fera toujours notre bonheur.