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Où c’est y don qu’on en est ?
Il était une fois ! Ah non ça recommence !
Voila encore un conte frisant l’extravagance
Une fois ! Pourquoi pas, une vingtaine, un cent
Car il était cent fois serait moins agaçant.
Une fois me dit-on ne permet pas l’erreur
L’histoire est admirable ou bien c’est une horreur
Et toute cendrillon qui ne tient pas la route
Dérape vers l’oubli de son talent l’on doute
Alors l’inévitable est qu’on écrit toujours
Des histoires de sorcières aux troublantes amours
Et de princesses qui, connes comme des balais,
S’emmerdent nuit et jour en somptueux palais
Multiplions les fois pour donner une chance
Aux pucelles de château d’oser l’extravagance
Qu’elles sortent la hallebarde et butent les dragons
Qui voudraient interdire quelques jeux polissons
L’actualité déjà a ses atrocités
Évitons donc les contes loin des réalités
Égorger posément n’est plus chose à la mode
Et même le vieux colt aujourd’hui se démode
Il faut par conséquent friser l’abominable
Dans les contes de fées cruelles et implacables.
Qui n’assassine pas par des moyens modernes
Est vivement classé dans les vieilles badernes
Voyez tous ces carrosses dans les siècles passés
Qui furent par l’auto maintenant remplacés
On n’y voyait fort peu d’accident regrettables
Maintenant les autos de carnages sont capables
Jadis on poignardait avec parcimonie
Grâce à Kalachnikov le grand nombre est permis
Et la jeunesse même entraînée assez tôt
Excelle en homicides pour un gramme de coco.
Il n’est plus une fois les lauriers sont coupés
Cent fois les faits divers cherchant à attrouper
Racontent les méfaits, amplifies les tueries
Car il faut ,à la une, mettre les boucheries
Et même dans les fois où des vents favorables
Font l’encre des ragots amusante ou aimable
On ne voit plus l’amour prendre une juste place
Si sous les faits se terrent des secrets dégueulasses
Vous me direz mon cher quelle mouche vous pique
Vous avez le clavier dopé à la critique
Soyez zen ou bien cool ou alors raisonnable
Les contes d’aujourd’hui sont de vilaines fables
Mais vous n’y pouvez rien car ainsi vont les choses
Et le mot d’un ministre devient apothéose
Atomique secousse ou simple bruit d’abeille
selon le vil papier que la presse se paye.
Bref il est aujourd’hui des contes regrettables
Quelques récits d’horreur conçus comme une fable
Des suintement baveux de micro de menteurs
Promesses d’incapables arguments d’imposteurs
Mais le temps règle tout, Chronos est un grand maître
Ce qui brille aujourd’hui demain va disparaître
Le temps en enseignant, prépare la relève
Le malheur est qu’il tue à tout coup ses élèves
Bon je ne lirai plus les journaux matineux
Je ne vois pas comment ils me rendraient heureux
Et à bien réfléchir c’est dans les petits coins
Qu’ils pourraient être utiles à un banal besoin.
Il était une fois ! Ah non ça recommence !
Voila encore un conte frisant l’extravagance
Une fois ! Pourquoi pas, une vingtaine, un cent
Car il était cent fois serait moins agaçant.
Une fois me dit-on ne permet pas l’erreur
L’histoire est admirable ou bien c’est une horreur
Et toute cendrillon qui ne tient pas la route
Dérape vers l’oubli de son talent l’on doute
Alors l’inévitable est qu’on écrit toujours
Des histoires de sorcières aux troublantes amours
Et de princesses qui, connes comme des balais,
S’emmerdent nuit et jour en somptueux palais
Multiplions les fois pour donner une chance
Aux pucelles de château d’oser l’extravagance
Qu’elles sortent la hallebarde et butent les dragons
Qui voudraient interdire quelques jeux polissons
L’actualité déjà a ses atrocités
Évitons donc les contes loin des réalités
Égorger posément n’est plus chose à la mode
Et même le vieux colt aujourd’hui se démode
Il faut par conséquent friser l’abominable
Dans les contes de fées cruelles et implacables.
Qui n’assassine pas par des moyens modernes
Est vivement classé dans les vieilles badernes
Voyez tous ces carrosses dans les siècles passés
Qui furent par l’auto maintenant remplacés
On n’y voyait fort peu d’accident regrettables
Maintenant les autos de carnages sont capables
Jadis on poignardait avec parcimonie
Grâce à Kalachnikov le grand nombre est permis
Et la jeunesse même entraînée assez tôt
Excelle en homicides pour un gramme de coco.
Il n’est plus une fois les lauriers sont coupés
Cent fois les faits divers cherchant à attrouper
Racontent les méfaits, amplifies les tueries
Car il faut ,à la une, mettre les boucheries
Et même dans les fois où des vents favorables
Font l’encre des ragots amusante ou aimable
On ne voit plus l’amour prendre une juste place
Si sous les faits se terrent des secrets dégueulasses
Vous me direz mon cher quelle mouche vous pique
Vous avez le clavier dopé à la critique
Soyez zen ou bien cool ou alors raisonnable
Les contes d’aujourd’hui sont de vilaines fables
Mais vous n’y pouvez rien car ainsi vont les choses
Et le mot d’un ministre devient apothéose
Atomique secousse ou simple bruit d’abeille
selon le vil papier que la presse se paye.
Bref il est aujourd’hui des contes regrettables
Quelques récits d’horreur conçus comme une fable
Des suintement baveux de micro de menteurs
Promesses d’incapables arguments d’imposteurs
Mais le temps règle tout, Chronos est un grand maître
Ce qui brille aujourd’hui demain va disparaître
Le temps en enseignant, prépare la relève
Le malheur est qu’il tue à tout coup ses élèves
Bon je ne lirai plus les journaux matineux
Je ne vois pas comment ils me rendraient heureux
Et à bien réfléchir c’est dans les petits coins
Qu’ils pourraient être utiles à un banal besoin.