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Souviens-toi mon amour
Du rire des oiseaux
Quand nos timides mots
S’enlisaient au marais.
Lorsque nos mains naïves
Exploraient l’interdit,
Au pays des toujours
Le soleil fascinait!
Souviens-toi de ce ciel
Que nous voyions si bleu,
A tes yeux le néant
N’était qu’aube nouvelle
Et nous allions tous deux
Mendiant l’éternel
Que nos racines nues
S’engobent de promesses.
Souviens-toi mon amour
Des barreaux de la cage
Que j’ai voulu scier
En nous rongeant les sangs,
Car hélas de la rouille
Je n’ai pas le pouvoir,
Et le temps meurtrier
Empoisonne les fleurs,
Emprisonne les cœurs.
Souviens-toi mon amour!
Souviens-toi de ces soirs
Où la lune était borgne,
En pirate à ses heures
Elle poignardait l’aube
En nos corps ascendants.
Reste nos mots qui flottent
En bateaux de papier
Sur ce drap d’océan
Où reposent les fées…
Du rire des oiseaux
Quand nos timides mots
S’enlisaient au marais.
Lorsque nos mains naïves
Exploraient l’interdit,
Au pays des toujours
Le soleil fascinait!
Souviens-toi de ce ciel
Que nous voyions si bleu,
A tes yeux le néant
N’était qu’aube nouvelle
Et nous allions tous deux
Mendiant l’éternel
Que nos racines nues
S’engobent de promesses.
Souviens-toi mon amour
Des barreaux de la cage
Que j’ai voulu scier
En nous rongeant les sangs,
Car hélas de la rouille
Je n’ai pas le pouvoir,
Et le temps meurtrier
Empoisonne les fleurs,
Emprisonne les cœurs.
Souviens-toi mon amour!
Souviens-toi de ces soirs
Où la lune était borgne,
En pirate à ses heures
Elle poignardait l’aube
En nos corps ascendants.
Reste nos mots qui flottent
En bateaux de papier
Sur ce drap d’océan
Où reposent les fées…