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Poème Pardon à Jean racine de plaider en ce siècle *

Peniculo

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#1
Pardon à Jean racine de plaider en ce siècle


"Ma foi, sur l’avenir, bien fou qui se fiera.
Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera."
On m’avait dit l’état sera à ton service,
De bonne république on tire bénéfice
Hélas les politiques se moquent bien de nous
Nous sommes leurs agneaux et ils restent nos loups
Et si le citoyen n’est pas un bon apôtre,
L’état claque du fouet devant ses patenôtres.


Tous les plus gros menteurs annoncent des galas
Mais quand le vent se lève ils ne sont jamais là
"Car sans argent, l’honneur n’est qu’une maladie" ;
Les promesses d’état ne sont que comédie
Et l’on a beau heurter aux étatiques vantaux
On n’obtient rarement l’équilibre qu’il faut
Point d’argent, point d’aisance et quand l’impôt s’impose.
Certains en garde trop quand d’autres n’en disposent


De compter justement on a jamais le soin
De la juste mesure notre trésor est loin
Mais on y perd souvent . Enfin vaille que vaille,
La satisfaction des finances déraille.
C’est dommage car certains ayant cœur au métier,
Auraient quelques soucis de garnir nos paniers
Mais il faut découvrir ceux que l’on pourrait croire,
Car leur manque cruel entache notre histoire.


Il faudrait découvrir dans le flot d’incertains
Ceux qui sans parader se lèvent le matin
Et savent utiliser leur noble mandature
Pour œuvrer sainement à un état qui dure
Qui sache sur les comptes avoir l’œil éveillé,
Sans jamais nous offrir des totaux embrouillés
Sans écouter les uns et sans suivre les autres
Infestant le pays de sottes patenôtres.

Ou je ne comprends rien ou par un mauvais mal gré,
Les comptes du présent ne sont jamais carrés.
Et notre déficit engendre la colère,
Il faudrait limiter l’argent au nécessaire
Ne point alimenter ce qui fonctionne mal,
Le coût de l’inutile est un débours fatal.
Mais depuis quelques temps l’état ne sait plus faire,
L’équilibre rentable en diverses affaires.

Il faut garder le jour et la nuit, et de près.
Les pertes de l’état coûtant des intérêts
Pour s’échapper du trou qui nous fera tous maigres
Il nous faut un pouvoir aussi neutre qu’intègre
Un courageux sans doute et œuvrant sans brailler
Devrait être investi d’un puissant tablier.
Ma foi, pour cette fois ma muse qui raisonne
S’égare dans un écrit où l’urgence klaxonne.




 

Peniculo

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(bien évidemment on reconnaitra l'introduction de petit Jean dans Les Plaideurs sauvagement actualisée!)
 
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