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La porte de ma voisine vient de se refermer.
J’entends ses pas qui pianotent sur les marches.
Les Gnossiennes de Satie dont les notes
remplissent l’espace, accompagnent ma muse.
Une musique triste, un parfum d’éternité.
La dame que les printemps recouvrent,
s’apprête à partir le long des rues qu’elle
connaît bien.
Elle dira bonjour aux gens, en les
saluant avec un sourire charmant.
On pourrait presque croire
que le temps a perdu son emprise sur elle,
comme s’il voulait l’épargner… enfin peut être.
C’est une scène de la vie somme toute banale,
mais qui éveille les sens quand l’émotion
vient épingler le coeur au clou des sensations.
La suite de Satie qui se joue, me montre des
images tranquilles de cette dame qui déambule.
La voilà presque à la sortie du village.
Elle va bientôt, côtoyer le monde verdoyant des
arbres et des plaines où de noirs corbeaux, se
rassemblent, pour faire ripaille avant la nuit.
Il va être temps d’abreuver mon passiflore.
Les notes de Satie sont comme le ruissellement d’une
fontaine qui viendrait désaltérer le marcheur.
Mes fleurs qui marquaient les passions sommeillent.
Il ne reste que des feuilles vierges en attente.
En attente d’un regard et d’un sourire ami.
Les clous et les marteaux du passiflore ont fait
leur oeuvre… la vie a laissé son empreinte.
Dans un parfum d’amertume, les bras
en croix, allongé sur le sol, je n’ai plus mal nulle part.
J’écoute les notes du piano et j’entends ma voisine
qui remonte les étages, peut être entent elle la musique
et mon coeur qui bat la mesure ?
Moïse Wolff
© 28 février 2018
tous droits réservés
J’entends ses pas qui pianotent sur les marches.
Les Gnossiennes de Satie dont les notes
remplissent l’espace, accompagnent ma muse.
Une musique triste, un parfum d’éternité.
La dame que les printemps recouvrent,
s’apprête à partir le long des rues qu’elle
connaît bien.
Elle dira bonjour aux gens, en les
saluant avec un sourire charmant.
On pourrait presque croire
que le temps a perdu son emprise sur elle,
comme s’il voulait l’épargner… enfin peut être.
C’est une scène de la vie somme toute banale,
mais qui éveille les sens quand l’émotion
vient épingler le coeur au clou des sensations.
La suite de Satie qui se joue, me montre des
images tranquilles de cette dame qui déambule.
La voilà presque à la sortie du village.
Elle va bientôt, côtoyer le monde verdoyant des
arbres et des plaines où de noirs corbeaux, se
rassemblent, pour faire ripaille avant la nuit.
Il va être temps d’abreuver mon passiflore.
Les notes de Satie sont comme le ruissellement d’une
fontaine qui viendrait désaltérer le marcheur.
Mes fleurs qui marquaient les passions sommeillent.
Il ne reste que des feuilles vierges en attente.
En attente d’un regard et d’un sourire ami.
Les clous et les marteaux du passiflore ont fait
leur oeuvre… la vie a laissé son empreinte.
Dans un parfum d’amertume, les bras
en croix, allongé sur le sol, je n’ai plus mal nulle part.
J’écoute les notes du piano et j’entends ma voisine
qui remonte les étages, peut être entent elle la musique
et mon coeur qui bat la mesure ?
Moïse Wolff
© 28 février 2018
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