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Poèmes entre Inès, ma femme Déborah et moi-même 4

Theysgeur-S

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5 Juillet 2020
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#1
Ma boîte crânienne

J’ai mille choses qui me trottent dans la tête
Que j’essaie de chasser qui sans cesse s’entêtent
A s’inscrire au plus profond de mon cœur et esprit
Que même les convoiter à l’oral ou l’écrit
Se gravent encore plus profondément que de coutume
Je commence moi-même à perdre toutes mes habitudes.
Même ton regard que mes yeux sans cesse admirent
Ne pourraient vraiment réussir à décrire et retranscrire.

J’ai des idées qui s’inscrivent dans ma boîte crânienne
Mais je ne pourrai jamais te faire mienne.
Sûrement pas tu ne le sais
A quel point je me hais
Que d’être celui que je suis
Je pense avoir perdu la raison
De t’aimer comme je m’enfuis
De moi-même sans déclaration.

Et je me fais peur de faire en sorte
De tout perdre comme je me perds
Et de ne plus vivre dans l’amour prospère
D’où ce besoin d’écrire pour que j’exhorte
Toutes mes idées noires ou de tendresse
Envers quelqu’une autre que ma vraie princesse.

Je t’aie fait duchesse dans mon cœur
Alors que règne déjà une douce impératrice
Pleine de tendresse, d’amour et de douceur
Alors qu’en moi jailli un volcan de laves destructrices.
C’est un doux présage pour moi d’avoir fait ta rencontre
Même si dans mon amour je vais à toute encontre.

Tu as un regard et un sourire radieux
Qui m’aident à illuminer mes yeux et mes cieux.
Tu es d’une pureté chaste comme ton nom
Nous l’indique, Sainte Inès, sainte martyre
Bienfaitrice, je voudrais que nous nous souvenons
Que par toi nous pouvons tous nous en sortir.

Tu es ma sœur de cœur et d’âme, notre référente
A qui je dois vous appeler Notre Superbe Révérente.
Votre sourire bien blanc accentué par vos lèvres
Est un doux croissant de lune au plus profond de nos rêves
Et vos pupilles noires qui brillent au-dessus de moi
Sont une constellation qui me réconfortent et m’émoient.

Sans cesse tous les soirs où on ne se voit
Je tombe dans le besoin de douces ivresses
Que votre nom qui se grave, tendre Inès,
Dans les tréfonds de mon subconscient Moi
Freudien qui rongent les parois cérébrales
Jusque dans mes rêves et écritures sidérales.

Je sens au fond de vous de la flatterie
Sans pour autant que vous le convoitiez
Et sais que nous pouvons le ressentir en courtoisie
Quand nous avons pu être sagement éduquer
Mais il ne me faut pas aller au-devant de vos souhaits
Ni même au-delà de mes délits d’homme marié.


Je suis désolé

Je suis désolé d’être aussi destructeur
Pour notre couple et notre amour
On est comme une fusion nucléaire négativo-positive
Qui peut à tout moment être une bombe explosive
Alors que tu es dans ma tête de penseur
Comme ma princesse qui m’illumine nuit et jour.

Je suis désolé de te faire vivre tout ce calvaire
Mon impulsivité et ma susceptibilité
Que j’essaie sans cesse de combattre au fond de moi
Reviennent toujours de plus bel et avec émoi
Avant qu’arrive enfin mon fardeau de culpabilité
Sans arguments néfastes ni pulsions tracassières.

Je suis désole d’être qui je suis véritablement
Sans soucis causés sur toi et moi-même
J’en ai la rage de te faire subir tout cela
Alors que tu mérites davantage et abondamment
D’être et de vivre auprès de ceux qui t’aiment
Dans l’amour sincère qui enfin te délivrera.

Je suis désolé que ma mélancolie
Prenne le dessus sur toute autre chose
Que ton bien-être qui m’est cher en mon cœur
Sans aucun autre compromis
Que de vivre à tes côtés sans métamorphose
Idyllique sans erreur ni rancœur.

Je suis désolé que mon esprit doive divaguer
Rien qu’en fermant mon esprit et mes yeux
Vers d’autres aventures psychologiques
Alors que c’est toi qui es toujours au cœur de mes pensées
Même par d’autres, tu es le centre de mes cieux
Et de mon cortex névralgique et neurologique.

Je suis désolé d’être qui je suis
J’essaie à maintes reprises d’être celui
Que tu as aimé dès les premiers moments
Passés ensemble il y a de cela dix-huit ans
Quand nous avions nous-mêmes dix-huit printemps
Et je ne veux point que notre amour soit changeant
Comme l’été se transformant en un triste hiver
Je prie à tout prix que tu restes mon unique univers.

Je suis désolé mais je reviens vers toi
Comme un « Back to Black » qu’Amy
A su nous retranscrire par chant et écrit
Même si je ne sais forcément pas
Correctement te dire ce que je pense
Je t’écris et te dis toute ma dépendance
Que par mon amour et nos projets personnels
Tu es mon cœur, mon esprit et mes poumons universels.

Je suis au fin fond désolé d’être un crétin
Mais je ne veux que tu meurs de chagrin
Je sais que notre amour est un peu bancal
Par une putain d’humeur transcendantale
Redonne-moi ma chance
Que je te fasse ma révérence
Je m’effacerai si je ne m’efforce
A rebâtir notre amour comme une forte écorce.


Fée des champs

Ma petite fée des champs
Toujours dans ma tête respirant
Vous m’êtes inscrite dans ma mémoire
Où je ne cesse de vous apercevoir
Comme un doux reflet éclatant
Où je perçois toujours votre doux minois souriant.
Il faudrait que je réussisse à vous chasser
Mais mes pensées veillent à vous pourchasser.
Vous m’êtes comme une Artémisnès
Qui métamorphose chaque chasseur
Se faisant traquer par leurs propres chiens
Me voilà comme Orion étant percé par le cœur
Pour avoir au moins aperçu une déesse
Qui à jamais en moi gravé mais à jamais mien.
Je vous convoite certes mais sans méprise
Je vous courtoise respectueusement
Mais il me faut arrêter là sinon ma surprise
Sera pire et mauvaise dans mes sens amoureusement
Déjà comblés mais amicalement vôtre
Il faut que j’en arrive jusque-là avant de me prendre une porte
Et que ma femme m’ordonne de prendre congé
Ou qu’elle cherche n’importe quel moyen de se venger.
Mais je suis un vil chasseur chassant
Une divine sainte pleine de chasteté,
Voilà que vous allez me transformer en gibier
Que mon esprit sur un gibet se balançant
Demeurera comme une constellation
Miroiter et veiller sur vous comme Orion
Tels vos deux iris noires sur moi posés
Et qui à tout jamais en moi j’aurai.
Je m’abreuverai de votre pure Inèsthésie
Pour m’en faire un tendre collier de votre galaxie.


Ma Déborah-dorée

Ma tendre Déborah
Je n’arrive plus à rien envers toi
Hormis de belles égratignures
De belles écorchures et souillures
De par des pensées et des écritures
Mauvaises qui ne te sont pas destinées
Forcément que oui je suis une ordure
Surtout après ce qui nous est encore arrivé.

Ma douce Déborah
Je ne te procure
Que de violentes griffures
Jusqu’au plus profond de toi
Des déchirures dans ton cœur
Déjà maintes fois meurtris
Par diverses aventures et rancœurs
Que j’ai du mal à vous le coucher par écrit.

Ma belle Déborah
Tu mérites plus que ce que j’ai
A t’offrir et ce que je puis t’apporter
Ton simple bonheur je n’y arrive pas.
Tu es une douce et belle personne
Mais mes mauvaises idées résonnent
Dans ma tête. Je te prie de me pardonner
De n’avoir pas pu tout ce que tu es digne de donner.

Ma très chère Déborah-dorée
Je sais ce qu’on peut perdre
Mais jamais qui on peut retrouver
Je me perds moi-même dans mes idées
C’est comme la surface visible d’un iceberg
J’ai tellement tout à tes côtés
Que je ne vois pas pourquoi aller vers une autre contrée.

Ma princesse Déborah
On se souviendra que je me suis éloigné
Auprès de toi et que je me suis noyé
Sans ta faute alors que je ferai tout en notre mémoire
Et je ferai tout pour être avec toi, ma gloire
Cardiologique sans échoir de Toi
Et de ta vertu qui m’est sacrée
En moi comme en mon cœur et esprit à jamais gravée.

Ma charmante Déborah
Ma princesse de tous nos combats
Il faut que j’éjecte au plus profond de moi
Mes crimes et mes châtiments
Je t’aime comme je nous déchire
Je me hais comme je puis l’écrire.

Ma juste butineuse Abelha
Un jour je serai toujours près de toi.
Je sais que je peux déconner
Dans la folie dépressive et alcoolisée
Qui me font plonger dans les vapeurs
Du tabac et de ce que j’ai en mon for intérieur.

Ma triste et chère Déborah
Un jour on se retrouvera
Et je sais que je nous retrouverai
Comme jadis on s’était rencontrés
Et si ce n’est pas ici dans nos yeux
Ce sera à jamais nos âmes dans les cieux.

Ma superbe reine Déborah
Je vais m’occuper de mon Sur-moi
Bientôt peut-être plus rien à perdre
C’est la faute de ce quelqu’un d’autre
Qui est en moi et dans ma funeste mémoire.
Mais je vais m’occuper de ce quelqu’un d’autre
Il faut que mon interne le désintègre
Sans prévoir pour moi aucun prétoire.

J’en ai fait déjà le deuil
Au fond de mes pensées et de mon œil
Refermé à jamais fermé sur ce que je t’ai fait
Subir à maintes reprises, mais mes dernières volontés
Seront pour nous et surtout pour toi
Ma sincère pure Déborah.​
 

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