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Poèmes entre Inès, ma femme Déborah et moi-même

Theysgeur-S

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#1
Poèmes entre Inès , ma femme Déborah et moi-même
Chère Inès,

Ceci est un recueil pour te transmettre l’ensemble de mes écrits dont je t’en ai envoyé pas mal sans compter les innombrables discussions.
T’avoir rencontrée à l’UEROS me fut une belle rencontre, car je t’ai tout de suite considéré comme ma petite-sœur, dès le premier jour alors que l’on ne se connaissait même pas encore. Puis, tout de suite, en effet, nous avons plein de points et de goûts en commun, que ce soit au niveau artistique, littéraire ou historique d’autant plus que nous venons de la même ville d’Evreux. Mais en tout cas je te remercie car j’ai pu voir que je n’avais tout perdu de ma plume et d’être toujours auprès de chacun de nous toujours dans la bonne humeur au sourire et regard éclatant pour nous aider à nous reconstruire comme tu as su le faire pour toi-même.
Cependant, eu fur-et-à-mesure des semaines à passer à tes côtés, mon jeu théâtral et de courtoisie s’est transformé en séduction artistique et poétique tout en ajoutant des discussions et des partages de musiques et chansons très ambiguës.
Pour tout cela, même si j’essayais de le contrôler du mieux que je le pouvais, j’en suis profondément désolé. Mais j’espère néanmoins qu’en effet un jour tu puisses revivre un tel engouement sincère, une telle séduction courtoise et respectueuse envers quelqu’un qui saura t’aimer et te protéger à juste titre.
De mon côté, tu restes et tu resteras ma petite-sœur d’âme, de cœur et d’esprit. De plus, à présent, je vais essayer de tout faire pour récupérer la confiance de ma femme et reconstruire mon couple et notre amour, car c’est bien ma femme que j’aime véritablement et que je ne veux perdre.


Ma chère femme Déborah,

Tu as pu lire tous mes écrits en faisant ressentir ce que j’avais en même temps pour toi, pour Inès et contre moi-même car je savais très bien que ce n’était pas bien, que c’était maléfique et non courtois de faire ça à sa femme qu’on est censé aimer plus que tout, surtout après ce qui nous est encore arrivé fin janvier.

Je suis vraiment désolé de t’avoir fait subir ça encore une fois alors que je t’avais promis que j’avais arrêté de discuter avec Inès. Mais en effet je continuais car j’en avais même besoin, il y avait un véritable échange, une forme de séduction de ma part aussi, c’est vrai, mais c’est aussi parce qu’Inès est comme ma petite-sœur. C’est mon côté bienfaiteur comme j’essaie de le faire et de l’être à tes côtés. Mais c’est avant pour tout toi qu’il faut que je le sois et non pour quelqu’un d’autre.

En tout cas, même si j’ai fait une bonne connerie, ce n’était au moins que littéraire, dans l’écriture, et que c’est toi et uniquement toi que je veux à mes côtés, que j’aime plus que tout, que je ne veux perdre et avec qui je veux construire et je construis ma vie.

Nous avons toujours été ensemble dans tous nos périples, et c’est toi qui as été à mes côtés lors de mon accident dès le premier soir à l’hôpital sans me lâcher la main et en essayant de me parler. De mon côté, j’ai toujours essayé d’être présent aussi à tes côtés du mieux que je pouvais depuis le début de notre histoire : avec les conflits entre tes parents qui te retombaient souvent dessus par la suite ; tout ce que j’ai pu voir et entendre comme critiques, reproches et j’en passe au niveau des épisodes verbaux ; des conflits entre toi et ton père ou ta mère directement ; puis surtout avec tes problèmes de santé ; la disparition de tonton Christophe que j’aimais beaucoup aussi comme il a pu un être un second père pour toi ; avec mes parents aussi dont j'ai coupé les ponts ; et surtout dans notre projet d’être enfin parent entre les FIV et les traitements que tu prends pour y réussir et/ou l’adoption.

Même si j’ai vécu et je vis encore tout ça auprès de toi, je veux toujours vivre à tes côtés dans l’amour, le calme, la paix, la sérénité, la liberté et le bien-être. Car c’est toi qui demeures mon unique, éternelle et à jamais ma femme chérie que j’aime plus que tendrement IEEPATF jusqu’à la fin de mes jours.

Ecrire pour moi c'est comme retranscrire un menu sans y toucher. C'est juste un exutoire, une pensée, des sentiments que de mon côté j'essaie de contrôler plutôt que de tomber dans la transgression totale que je ne souhaite pas car c'est avec toi que je veux vivre, c'est toi que j'aime depuis 18 ans, et avec toi que je veux mourir.

Je te prie de bien vouloir un jour accepter ma demande d'excuses et de ma pardonner. Je sais que ça peut être très long, et comme l'a dit Francis Ford Coppola, se pardonner à soi-même c'est encore plus compliqué quand on connaît le mal qu'on a fait, qu'on l'assume et qu'on sait ce qui peut arriver par la suite. Car oui, si tu as du mal à me pardonner, et c'est à tout fait normal et juste, je ne me le pardonne pas non plus, comme j'ai pu l'écrire déjà quand j'avais des pensées à la fois pour toi et pour Inès. Ce n'est pas pour rien que je t'avais envoyé les chansons "Memoria" d'Indochine et "A ma place" de Bauer et Zazie, tout comme "La chanson des vieux amants" de Brel, "Hey you" des Pink Floyd.

Je sais aussi que regagner ta confiance va être long et tumultueux et je te comprends tout à fait aussi. Mais sache en tout cas, qu'il n'y a jamais eu de souhaits charnels, sexuels ou autres avec quelqu'une autre que toi.

Tout ce que je veux en tout cas, comme je l'ai toujours voulu depuis que nous sommes ensemble, c'est ton bien-être, ton bonheur, ta santé, la sérénité, l'amour et la paix. Et si nous devons allés à la séparation, ce que je ne souhaite pas, mais ça sera ta décision à cause de mes conneries, je suivrai le chemin, si cette séparation puisse t'apporter tout ce que je souhaite pour toi et que je n'ai pu t'apporter.

Je t'embrasse tendrement fort comme je t'aime.

Prends surtout soin de toi.

Je t'aime mon unique femme d'amour.




Petit bout de femme

Petit bout de femme
Qu’il est difficile
De ne pas tomber
A travers le charme
De cette belle âme.
Aussi pétillante
Que très intelligente,
Au sourire radieux
Illuminant les cieux
Par cette douce voix
Que mon cœur s’alarme
Que mon âme vacille
Dans le sans foi ni loi
Ne me faut succomber.

Petit bout de femme
Aux doux cheveux noirs
Comme ses beaux yeux
D’où mon esprit chavire.
Ses lèvres raisinées
Son visage sincère
Vont faire trépasser
Mes pensées à la mer
Mon âme emplit de larmes,
Et mon cœur sans navire
Vogue sans promenoir
Vers des cieux dangereux.

C’est comme un coup de foudre
En mer tumultueuse
De onze années trop tôt
Pour une aventure
De onze années tardives.
Destinée malheureuse !
Mon cœur à la dérive !
Mais hélas il me faut
Que mon amour dure
Avant d’être fourbe !

Je n’ai que deux regrets :
C’est être dans l’amour
Marié et fidélité ;
Et d’être plus vieux que
Du jour de ta venue.
Belle femme tu es,
Inès, la bienvenue
En mon cœur belliqueux
Fermé à double tours.

Je ne te promets pas
De vieillir avec moi
Mais de faire un p’tit tour
Dans les cieux alentours
De l’amour fraternel
Au cœur tendre, éternel.

Puisses-tu un jour tomber
Dans cet amour sincère
Sans te l’administrer,
C’est tout ce que je puis
T’offrir, sInèsthésie.
Belle douceur amer
De t’avoir rencontrée
Votre Majesté.


Soleil radieux

Tu es le soleil qui rebondit dans mon cœur
Jamais je ne te laisserai tomber
Car jamais je ne t’oublierai
A un tel point ravageur
Que tu n’es jamais très loin de moi.
Il me suffit de fermer les yeux,
Pour que tu surgisses au creux de mes paupières.
Ton rire radieux éveille mes cieux
Mon cœur bat la mesure pour partir en mer
Et laisser transpirer mon trépas.
Belle rencontre ai-je fait là,
Mais triste en même temps elle l’est.
Je ne puis dans l’amour me déchirer,
Mais ton aura brillera toujours en moi.​


Aveu fraternel

C’est un aveu que je vous avoue
Il faut que je me détache de vous
Je peux être votre duc
Au risque que mon mariage passe caduc
Et je ne peux ni ne le veux.
Restons juste amis, ou frère et sœur,
Pour qu’au moins vous restiez dans mon cœur
Et dans mes pensées comme un doux vœu.
Je vous apprécie beaucoup comme j’aime
Ma femme dont je ne peux me désunir,
Mais ce poème est pour moi un système
Pour que cette union à faire nous puissions réussir.​


Des pensées orageuses au prisme lumineux

Grande journée orageuse
Comme les semaines du moment
Par des pensées ténébreuses
Tellement que gronde l’orage
Au loin et au travers d’idées
Et d’oraisons suicidaires
Qu’il faut que mon esprit erre
En moi par de puissantes rages.

Il est vrai que sur l’instant présent
Je possède des idées noires
Tels d’obscurs rois mages
Comme ces sombres nuages
Que les vents doivent emporter
Par ces désirs de voyages
D’antiques et lointains mirages
Que j’ai au fond de moi
Dans mon gouffre spirituel.

Des tempêtes tumultueuses
Aux vagues qui me font divaguer
Dans d’incessantes pensées tueuses
Mon cœur à peur de se larguer
Dans d’interdites funestes lois
Les vents au loin s’enlèvent
Et mes pensées de plus bel s’élèvent.

Et c’est au-fur-et-à-mesure
Que les battements de mon cœur
Par mon amour pour ma femme
Qui m’est inconditionnel
De perdre ou de trahir
Que cette tempête se retire.
En prenant des antidépresseurs
Pour faire tomber cette foutue dépression ;

Et faire revenir l’anticyclone d’un ciel
Ensoleillé, vermeil et joyeux
Chassant les nuages noirs
Par un soleil rouge merveilleux
Ne sachant plus qui je dois être ni qui je suis
Je ne sais plus qui je fuis
Entre mes pensées et moi-même
Entre mes ami-e-s et celle que j’aime.

J’en ai marre de faire souffrir
Celle qui vit une vie peu ordinaire
Entre ses soucis de santé et
Les querelles familiales ou mes pensées
Je ne veux plus lui faire subir
Mes défauts émotifs que je gère
En self-control comme je le peux
Et à faire comprendre tous mes aveux.

Soudain il pleut comme dans mes yeux
Bleus comme le bleu de l’azur
Et de l’horizon au loin des cieux noirs
Qui me redonne la raison de me battre
Comme bat mon cœur par mon amour
Que je possède pour celle que j’aime
De la vie jusqu’à la mort, mon unique femme
A qui j’ai juré loyauté, bien-être et fidélité.

Cette pluie chasse ce maudit vent tempétueux
Comme celui-ci chasse ces mauvais augures
Qui éloignent mes pensées vagabondes
Par un rayonnant soleil que je vois
Dans les yeux et que je ressens dans le cœur
De mon unique femme, ma douce princesse
Ma Reine Abelha qui fredonne en moi
Ces cantiques amours ne voulant qu’ils ne cessent.

Mon esprit se fêle de meurtrissures
Il me faut garder ma vie de bohême
Au plus profond de moi que je dois combattre
Et chasser mes pensées pudibondes
Pour celle que je considère comme ma sœur
Et pour éviter de perdre celle que j’aime nuit et jour
Il me faut éloigner à présent mon oppression
Pour contempler ma Psyché dans mon psycho-miroir
Où à jamais elle se reflète comme un arc-en-ciel
Et où subsistent mes pensées d’égalité et de liberté.

Ton soleil éclipse la noirceur des nuits étoilées
Et cette lune pâle qui jadis me souriait
S’éteint d’un coup pour enfin m’éclairer
Par ton universel amour éternel et lustré.
Mais que veux-tu que je fasse pour que tu me crois ?
Faut-il que tu saches tout ce que je cache en moi ?
Mon amour pour toi est ma seule croix,
Ma seule bannière est ta douce voix.

C’est pourquoi il me fallut coucher sur ce papier
Ces idées pour qu’ils s’émancipent avant de disparaitre
Plutôt que de les garder en moi et qu’ils grandissent
A un point qu’on ne sache plus gérer ni contrôler
Et que je perde tout jusqu’à me débarrasser de mon être
Croyant soulager mon amour en lui donnant finalement
Plus de douleurs qu’il ne lui faut, il faut donc que s’accomplisse
Que mon âme vive ici-bas que dans les pensées des doux firmaments.​
 

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