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Poèmes entre Inès, ma femme Déborah et moi-même

Theysgeur-S

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5 Juillet 2020
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#1
Qui suis-je et où vais-je ?

J’ai ce besoin de boire le fond de mes déboires
Ou plutôt que mes déboires me servent d’échappatoire
Il me l’aide de mon écriture poétique
Plutôt que d’aller jusqu’au bout de mes pulsions
J’ai le verbe certainement haut mais prolifique
Pour faire mijoter tout type d’occultes émotions.

Pourquoi faut-il en aller jusque-là sans réussir à se faire comprendre ?
Comment l’expliquer à qui que ce soit sans se faire entendre
Comme étant quelqu’un de psychiatriquement timbré ?
Je voudrais tellement être libre avec ma femme
Pour faire mille choses sans à qui que ce soit demander
Ou qu’on me fasse comme des réflexions qui m’enflamment.

Je sais que nous sommes heureux et comblés
Par les vœux de bonté et les dons financiers
De mes beaux-parents, de ma femme ses parents.
Mais combien de fois l’ai-je entendu, même maladroitement
Que ça s’est inscrit en moi comme des pensées qu’on m’a martelées
Ou gravées dans ma tête que je me sens écervelé ?

Mais même dire ces propos à ma femme sans cesse
Ne cesse de l’agacer et la faire culpabiliser
Alors que je culpabilise moi-même et me stresse
De l’agacer, de la faire souffrir et de la dévaliser
De ses propres émotions et ressentis même si
Tout ce que je lui souhaite c’est de vivre une heureuse vie.

Je pense que je n’arrive à faire ressentir
Ce que je ressens au plus profond de moi.
Et même moi ce que j’observe de mes proches,
Et notamment de ma femme, je n’arrive pas à les attendrir.
Mon cœur et mon esprit de tout perdre se larmoient
Et que mon âme vive en repentir et me fasse des reproches.

Je n’arrive plus à comprendre qui que ce soit
Même moi-même je deviens difficile de me percer
Entre ce que j’entends de sur moi d’un côté puis de l’autre
Qui suis-je ? Où vais-je ? Il y a trop de pression et d’émoi
D’avoir trop bouleversé, controversé et transpercé
Mon âme et mon esprit ainsi que l’amour avec ma femme.

Je suis dans la victoire de boire mes défaites
Et il me semble plus facile de me dire que j’en fais qu’à me tête
Mais se retirer des pensées à propos de qui ou quoi
C’est plus difficile ; chacun à ses remèdes et pour moi
C’est la créativité et l’imagination qui sortent de ma plume
Plutôt que de me saborder aussi lourdement qu’une enclume.

Comme aurait dit un certain empereur à son geôlier
« Il n’y a qu’une bataille importante, c’est la dernière ! »
Alors je cherche par tous les moyens qui me sont chers
De me battre pour mon unique et grand amour
C’est ma plus grande et véridique bataille sans captivité
De ma femme pour qu’on vive ensemble jusqu’à la fin de nos jours.

Il me faut que mes défauts et défaites deviennent
Une puissante victoire d’amour et de sérénité
Et mes déboires deviendront une formidable coupe
A boire pour enfin notre amour et notre paix célébrer
Et qu’enfin nous puissions tous vivre en un formidable groupe
Pour que la haine s’efface et pour que naisse en elle une saine graine.

Mon désir le plus profond est l’amour de ma femme
Qui donnera naissance à notre désir d’enfanter
Un véritable héros de notre prolifique amour
Un long combat que cette guerre nous fera gagner
Le plus beau des panaches et la plus belle bravoure
Et qui fasse briller notre amour tel une douce oriflamme.

Voilà mon souhait le plus profond enfoui en moi
La reconquête de ma femme et de son bien-être
Par l’amour conjugal et la flamme d’être mère
Je veux enfin faire illuminer notre tendre joie
Par la révélation d’un germe sain placentaire
Comme un nouvel astre autour de notre amour planétaire.


A ma douce épouse

Ma douce et tendre épouse
Je ne veux pas que tu jalouses
Par mes écrits ou mes pensées
Pour une autre que toi car ce ne sont
Que des idées que j’ai dans ma tête
Et qu’il faut que je transcrive en lettres
Pour m’aider à chasser des pulsions
Qui pourraient être ravageuses
Comme une tempête orageuse
Alors que tu es mon sublime soleil
Qui mes cieux et mes yeux émerveillent.
Je sais que c’est plus facile à dire
Qu’à faire comme je peux être à maudire.
Mais ma pensée primordiale
Me revient à toi et notre amour conjugal
Auprès duquel j’ai promis loyauté et fidélité
Et auprès de toi mon épouse adorée et mariée
Avec moi depuis maintenant une vingtaine d’années
Je ne puis aller au-delà de la pulsion d’infidélité.
Nous avons fait le vœu d’être enfin parents
D’un doux, d’un tendre et souhaité enfant
En bonne et saine santé à l’inverse
De son père sans cesse en controverse.
Ma plume a sans cesse besoin de créativité
Sans aller au-delà d’une passagère pensée.
Je peux comprendre néanmoins tes sentiments
De trahison mais mieux vaut te le dire que de te le cacher
Ecrire des choses pour ma part n’est pas tromper
Mais j’apprends encore pour rester ton amant.
Chacun apprend son self-control
Plutôt par des actes mais pas par des paroles.


Ma sœur de cœur, d’âme et d’esprit

Plus qu’une amie, tu es comme ma sœur
Pleine de douceur au sourire sans cesse radieux
Tu as le regard qui brille et qui fait pétiller mes yeux
Plus qu’un repère, sans avoir l’air, tu es ma douceur.

Plus qu’une amie, tu es comme ma sœur
On a grandi dans la même ville à onze ans
D’écart, on a comme les mêmes repères et les mêmes cœurs
Nous avons tellement de points communs sans les mêmes parents.
Elle joue du violon et j’aime écouter les cordes
J’aimerais l’entendre au moins une fois comme son tendre vibrato
Dans ses cordes vocales qui superbement s’accordent
Dans notre humour entre Legato et Staccato.

Plus qu’une amie, elle est comme ma sœur
On se soutient et on cherche à se réconforter
Tu es un repère pleine d’intelligence et de douceur
On est nés dans le même paysage piano-forte.

Comme je lui partage la plupart de mes écrits
Elle lira sans doute cette douce déclaration
Je vois sans cesse son regard et son sourire plein d’attentions
Envers nous tous que mon cœur d’elle s’est épris.

On s’est connus suite à un mauvais facteur cérébral
Et elle m’aide à remonter la pente fédératrice sidérale.
On ne choisit pas sa famille mais plutôt ses amis
Et j’en fais ma sœur de cœur, d’âme et d’esprit.

Rien qu’à t’écouter parler, rire et te voir sourire
Tu me transportes sans le vouloir vraiment
Vers un autre monde mélodiquement
Improvisé que j’aime auprès de toi redécouvrir.

Oui, je puis dire sans aller au-delà que tu es
Comme une sœur de bon âme et d’esprit
Commune en mon cœur sans mépris
Que je ne cesse avec contrôle évertuer.

Tu es ouverte à tout type de discussion
Que je voudrais que tu fasses connaître
Avec un autre que moi qui te fera naître
Enfin une sublime et sincère d’amour déclaration.

Nous prions ensemble pour le même Seigneur
Jésus qui est notre chemin vers la vérité
Puisse-t-il enfin te faire battre ton cœur
Vers un amant méritant qu’amplement tu mériterais.

J’aimerais tellement une fois te prendre dans mes bras
Et te faire envoler comme ma plume légère
Que tu as su réincarner de tout ton toi
Pour te faire vivre tout ce que tu fais ressentir comme un pur air.

Plus qu’une amie, tu es comme ma sœur
Pleine de douceur au sourire sans cesse radieux
Tu as le regard qui brille et qui fait pétiller mes yeux
Plus qu’un repère, sans avoir l’air, tu es ma douceur.


Ma lutte cérébrale et cardiaque

Mes pensées inespérées
Dans le plus profond
De mes rêves inessentiels
Dans le fond de mes bas-fonds
De ma boîte cérébrale
Et de mes idées qui ne peuvent être que littérales
Où vous m’êtes inestimable
Comme mon cœur bat telle une balancelle
Je prie que vous puissiez prospérer.

Mes sentiments sincères mais inesthétiques
Ne me peuvent être qu’inescomptables.
Je souhaiterais néanmoins tellement
Que vous puissiez aimer un tel affectueux amant
Sans pour autant de ma part aucune jalousie
Car je vous considère comme une sœur
Au plus profond de mon âme, de mon esprit et de mon cœur
Comme un tendre et triste désir évanoui.

Ma douce synesthésie saisissante
Où vous êtes d’esprit réconfortante
Ne serait-ce par votre sourire éblouissant
Et votre regard aux reflets rayonnants.
Vous inèspirez tellement ma plume poétique
Inèspirante par votre âme et votre douceur
Vous m’aider chaque instant à m’échapper
De ma vie pleine de multiples douleurs
Dans ma boîte crânienne sans la faire déboîter
En une tendresse littéraire et prophétique.
Vous m’êtes comme un précieux songe
Qu’il me faut garder en moi comme un mensonge.

Sylvain pleure et préfère se faire mal
A soi-même plutôt qu’à une autre individu
Qui ne mérite pas ces idées fatales
Qui trottent dans ma tête ingénue.
Je plonge dans mes alcooliques vapeurs
Comme dans celles du tabac à pipe
Je suis le profond et ineffable archétype
De l’anachronique courtisan poète et séducteur.
Je suis un penseur du passé passif
Qui lutte contre tout instinct d’amour expressif.

Je pense à vous ma femme qui a découvert
Ce secret et mes discussions à cœur ouvert
Je me mets à votre place et je puis comprendre
Qu’il est temps pour moi qu’enfin je vous comprenne
Et pour qu’enfin sur vous et nous je me reconcentre
Où dans mon esprit vous êtes toujours ma reine.
Il va me falloir désormais lutter contre moi-même
Et mes désirs pour éviter de vous perdre, Femme
De mon cœur à jamais gravée dans mon esprit
Quoiqu’il advienne jamais il n’y eut de tromperie
Physique, mais c’est ma plume qui transcrit
Ce que je peux avoir d’autre pour autrui,
Ou même chasser mes idées et pulsions
Jusqu’à celles suicidaires sans compréhension
Si ce n’est que j’en ai marre de faire du mal
A ceux qui m’entourent alors que c’est moi
Celui qui est constamment habité par le démon
Je m’injecte des idées infernales fatales
Pour enfin à vous tous la paix vous apporter
Je perds ma foi en Jésus pour retrouver
Lucifer et sa lumière, telle est mon abjection
C’est moi le fautif et moi-même je me déçois.​
 

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