Poème Pour motif impérieux

Moïse Wolff · 13 Novembre 2020

Aujourd'hui, je l'atteste à l'encre de ma plume
Pour motif impérieux, je vais me promener.
Aucun achat en vue je puis vous l'assurer,
Envie de voir la mer qui frise sur l'écume

Quand le vent la caresse et dresse son costume.
Je ferme alors les yeux, je l'écoute gronder
Et la vague se brise et vient toucher le pied,
Comme une invitation, du moins je le présume.

Mais mon village est loin de l'océan si bleu.
À plus d'un kilomètre en bord de mer sableux
Si proche et si lointain, suis-je l'oiseau en cage ?

Je vais m'imaginer les pieds nus sur la rive
Quand la vague se brise et montre son corsage
Son envie sur ma peau, sa caresse lascive.

Moïse
Le 13/11/2020
tous droits réservés

personne · 13 Novembre 2020

Toujours agréable de venir chez toi cher Moïse

Marlon Dietrich · 13 Novembre 2020

Merci !!! Merci d'ouvrir un peu notre horizon, actuellement trop bas, trop étroit.
Ce poème a été une grande respiration ! Je vais le relire...

Carnicella · 13 Novembre 2020

Moïse Wolff a dit:

Aujourd'hui, je l'atteste à l'encre de ma plume
Pour motif impérieux, je vais me promener.
Aucun achat en vue je puis vous l'assurer,
Envie de voir la mer qui frise sur l'écume

Quand le vent la caresse et dresse son costume.
Je ferme alors les yeux, je l'écoute gronder
Et la vague se brise et vient toucher le pied,
Comme une invitation, du moins je le présume.

Mais mon village est loin de l'océan si bleu.
À plus d'un kilomètre en bord de mer sableux
Si proche et si lointain, suis-je l'oiseau en cage ?

Je vais m'imaginer les pieds nus sur la rive
Quand la vague se brise et montre son corsage
Son envie sur ma peau, sa caresse lascive.

Moïse
Le 13/11/2020
tous droits réservés

Que c'est beau c'est beau la mer
François Deguelt il me semble ?

Comme ton poème est beau Mo
J'aime j'aime j'aime
Bonne soirée
Gaby

CLARI · 13 Novembre 2020

Merci de nous donner l'occasion de nous enfuir de notre cage pour aller vers le large ...
Larguons les amarres !

Bonne soirée

Chantal · 13 Novembre 2020

Moïse Wolff a dit:

Aujourd'hui, je l'atteste à l'encre de ma plume
Pour motif impérieux, je vais me promener.
Aucun achat en vue je puis vous l'assurer,
Envie de voir la mer qui frise sur l'écume

Quand le vent la caresse et dresse son costume.
Je ferme alors les yeux, je l'écoute gronder
Et la vague se brise et vient toucher le pied,
Comme une invitation, du moins je le présume.

Mais mon village est loin de l'océan si bleu.
À plus d'un kilomètre en bord de mer sableux
Si proche et si lointain, suis-je l'oiseau en cage ?

Je vais m'imaginer les pieds nus sur la rive
Quand la vague se brise et montre son corsage
Son envie sur ma peau, sa caresse lascive.

Moïse
Le 13/11/2020
tous droits réservés

Merci Moïse pour cette belle balade au vent du large... Une bouffée d'air pur vivifiante !

Espérance · 13 Novembre 2020

Moïse Wolff a dit:

Aujourd'hui, je l'atteste à l'encre de ma plume
Pour motif impérieux, je vais me promener.
Aucun achat en vue je puis vous l'assurer,
Envie de voir la mer qui frise sur l'écume

Quand le vent la caresse et dresse son costume.
Je ferme alors les yeux, je l'écoute gronder
Et la vague se brise et vient toucher le pied,
Comme une invitation, du moins je le présume.

Mais mon village est loin de l'océan si bleu.
À plus d'un kilomètre en bord de mer sableux
Si proche et si lointain, suis-je l'oiseau en cage ?

Je vais m'imaginer les pieds nus sur la rive
Quand la vague se brise et montre son corsage
Son envie sur ma peau, sa caresse lascive.

Moïse
Le 13/11/2020
tous droits réservés

Originalité dans la forme et toujours ce style sauvage et évasif comme je l'aime tant chez vous !

Merci pour ce trésor.

DOMINE Jean-Claude · 14 Novembre 2020

Moïse Wolff a dit:

Aujourd'hui, je l'atteste à l'encre de ma plume
Pour motif impérieux, je vais me promener.
Aucun achat en vue je puis vous l'assurer,
Envie de voir la mer qui frise sur l'écume

Quand le vent la caresse et dresse son costume.
Je ferme alors les yeux, je l'écoute gronder
Et la vague se brise et vient toucher le pied,
Comme une invitation, du moins je le présume.

Mais mon village est loin de l'océan si bleu.
À plus d'un kilomètre en bord de mer sableux
Si proche et si lointain, suis-je l'oiseau en cage ?

Je vais m'imaginer les pieds nus sur la rive
Quand la vague se brise et montre son corsage
Son envie sur ma peau, sa caresse lascive.

Moïse
Le 13/11/2020
tous droits réservés

Magnifique , bravo JC Dominé amitiés

chessmec · 14 Novembre 2020

Un sonnet savoureux où l'évasion plaide pour tous les confinés de France et de Navarre...

Storgé · 14 Novembre 2020

Le vent tourbillonne et nous enivre sous le gout salé des embruns quand la vague se lève….

Je l'atteste, ta poésie est impérieuse par sa douceur….

patgui · 14 Novembre 2020

C'est exactement la mer que j'aime et qui me manque.Ce joli rappel m'a permis de sentir l'iode et d'entendre les mouettes, et le cliquetis des embarcations et des fanions qui son,t animés par ce vent marin
Merci pour ce petit voyage

Gabrielle · 14 Novembre 2020

je me réjouis de ma lecture, une bouffée d'embruns quel merveille! merci MO

J. Lou Baccarra · 17 Novembre 2020

Magnifique et ça nous parle ! Beau sonnet qui nous permet l'évasion.

En ville j'ai un besoin impérieux d'aller dans des parcs, de voir mon père à la campagne avec son magnifique jardin... J'avais eu la même idée que toi d'écrire sur la nécessité de me recueillir auprès d'une nature sauvage et surtout paisible loin de la vile ville et de ce ciel infiniment gris et maussade.

Merci Moïse pour ce partage.

J'ai aimé ton poème tout simplement,

Julien

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