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Pourquoi deux poèmes par jour ?
(Méditature poétologique
Et plaidoirie qui sophistique )
Combien de pages faut-il avant que ce soit trop ?
Faut il un spécimen se gardant in vitro.
Cela dépend sans doute de mon imaginaire
La rime quotidienne ou bien hebdomadaire?
Certes il faut éviter les excès littéraires
Poussant quelque critiques à se faire sanguinaires.
Car à se saturer l’esprit reste frileux
Trop publier d’un coup serait un mal affreux
Vous me direz monsieur reposez votre esprit
Dans le feu créatif abondent les écrits.
C’est déjà moins que rien que de pondre une page
Car s’user à écrire jamais ne vous ménage
Mais si la quantité n’admet pas de critique
Le poète devient un rimeur pléthorique.
La qualité n’est pas toujours à son balcon
Il y a des semaines où le style est abscon.
Il aimerait alors une œuvre double ou triple
Orientée vers ses goûts singulière ou multiple.
Quitte à ne point sortir pendant un certain temps
Ses produits sortiraient d’un esprit insistant
Vous me direz alors vous êtes anarchiste
Entraînant votre plume à sortir de la piste .
Ayez en l’occurrence un bon discernement
Totale liberté nuit aux comportements
Et vous le voyez bien la chose est délicate
Certains reprocheront que l’on coupe leurs pattes.
Restreindre est la façon de mieux gérer le flux
Poésie doit gérer les excessifs influx
Et puis par habitude on supporte souvent
Que les libres d’esprit fassent beaucoup de vent
Les grattouilles légères qui a la fin agacent
De riens se croyant tout sans cesse vous menacent
Qui aime Poésie finira tôt ou tard
À aller sur le net qui de lettres de pare
Et qui sème des sites où la rime s’expose
Désertant tous ceux qui n’admettent que la prose
Il y a donc à faire pour tout écrivassier
le choix du bon endroit qui puisse apprécier
Ses encres fantaisistes et bien sur poétiques
Dans une discipline ferme mais sympathique
Ne pouvant tolérer l’accumoncellement
De désordres écrits sans grand discernement
Une muse sans doute un jour se fâcherait
Si l’excès de poèmes en tas s’agglomérait
Pour Les plumes ayant assez de bon vouloir
Publier tout écrit est chose à concevoir.
Mais si quelques censeurs professent l’exigence I
Ils voudraient que la plume soi berceau d’excellence
Il faut toujours creuser pour trouver des talents
Qui servent de modèle ou bien d’enchantement.
Et partout où la rime pullule avec ardeur
Tous les écrits ne peuvent accéder au bonheur
Des codes informels pour poètes inventifs
Doivent donc réguler leur instinct créatif.
Et imposer aux vers un passage d’écluse
Laissera justement la parole à nos muses :
Seraient ils susceptibles de susciter la haine ?
L’inspiration doit elle dompter les fulgurances
Et après chaque écrit s’accorder des vacances.
Pensez à des esprits qui s’éprenant de rimes
Viennent les placer toutes en la même vitrine
Un désordre immédiat leur tomberait dessus
Car trop d’encre en un coup serait bien mal reçu
Un candide dirait il faut donc modérer
L’inspiré bouillonnant voulant trop s’affairer
Qu’il relise ses encres elles seront meilleures
Pour en montrer le charme aux dates ultérieures.
On peut en s’accordant au ton disciplinaire
Apprendre à modérer le débit libertaire
Car si la poésie était trop libre ici
L’extrême profusion causerait du souci.
Vous me direz enfin l’ordre est indispensable
Il faut bien éviter le trop plein détestable
Je vous réponds tout net mon inspiration
N’est pas assujettie à vos intentions.
Mais s’il faut limiter à deux écrits par jour
Rien ne viendra troubler le poétique amour
Car rien je vous l’avoue ne me nuit ni me gène
Tant que je l’on laissera en tonneau le Diogène
De chagrins malfaisants viendront ratiociner
Faut-il dans l’œuvre courte se voir enraciner
Ou d’un écrit unique devenant Cornélien
Choisir l’hebdomadaire mais pas le quotidien
Écrivant en un jour de Rodrigue l’aventure
Faire cadeau à Chimène d’un soupçon de lecture.
Qui se dira le pingre il écrit peu souvent
De multiples envois seraient plus émouvants
On peut avoir la plume se mouvant sans contrainte
écrire en quantité des vers que nul n’ éreinte
Comprendrait-on alors que libre est un mot qui
N’est pas en tout moment idéal et requis.
L’exigence pourrait en simplifiant la chose
Dire que de la journée la poétique dose
Est deux textes pesés au poids décisionnaire
La liberté n’ayant rien à voir dans l’affaire.
Donc il de bon ton se suivre tout conseil
Qui accorde à chacun une dose équitable
Je Poème le fait et la muse qui veille
Admire une justice sachant être agréable..
(Méditature poétologique
Et plaidoirie qui sophistique )
Combien de pages faut-il avant que ce soit trop ?
Faut il un spécimen se gardant in vitro.
Cela dépend sans doute de mon imaginaire
La rime quotidienne ou bien hebdomadaire?
Certes il faut éviter les excès littéraires
Poussant quelque critiques à se faire sanguinaires.
Car à se saturer l’esprit reste frileux
Trop publier d’un coup serait un mal affreux
Vous me direz monsieur reposez votre esprit
Dans le feu créatif abondent les écrits.
C’est déjà moins que rien que de pondre une page
Car s’user à écrire jamais ne vous ménage
Mais si la quantité n’admet pas de critique
Le poète devient un rimeur pléthorique.
La qualité n’est pas toujours à son balcon
Il y a des semaines où le style est abscon.
Il aimerait alors une œuvre double ou triple
Orientée vers ses goûts singulière ou multiple.
Quitte à ne point sortir pendant un certain temps
Ses produits sortiraient d’un esprit insistant
Vous me direz alors vous êtes anarchiste
Entraînant votre plume à sortir de la piste .
Ayez en l’occurrence un bon discernement
Totale liberté nuit aux comportements
Et vous le voyez bien la chose est délicate
Certains reprocheront que l’on coupe leurs pattes.
Restreindre est la façon de mieux gérer le flux
Poésie doit gérer les excessifs influx
Et puis par habitude on supporte souvent
Que les libres d’esprit fassent beaucoup de vent
Les grattouilles légères qui a la fin agacent
De riens se croyant tout sans cesse vous menacent
Qui aime Poésie finira tôt ou tard
À aller sur le net qui de lettres de pare
Et qui sème des sites où la rime s’expose
Désertant tous ceux qui n’admettent que la prose
Il y a donc à faire pour tout écrivassier
le choix du bon endroit qui puisse apprécier
Ses encres fantaisistes et bien sur poétiques
Dans une discipline ferme mais sympathique
Ne pouvant tolérer l’accumoncellement
De désordres écrits sans grand discernement
Une muse sans doute un jour se fâcherait
Si l’excès de poèmes en tas s’agglomérait
Pour Les plumes ayant assez de bon vouloir
Publier tout écrit est chose à concevoir.
Mais si quelques censeurs professent l’exigence I
Ils voudraient que la plume soi berceau d’excellence
Il faut toujours creuser pour trouver des talents
Qui servent de modèle ou bien d’enchantement.
Et partout où la rime pullule avec ardeur
Tous les écrits ne peuvent accéder au bonheur
Des codes informels pour poètes inventifs
Doivent donc réguler leur instinct créatif.
Et imposer aux vers un passage d’écluse
Laissera justement la parole à nos muses :
"Sans la liberté de blâmer
il n’est point d’éloge flatteur "
Disait un poète frondeur
Ne se laissant pas désarmer
"Impossible monsieur mon sang se coagule
à penser qu’on y puisse changer une virgule"
aurait dit Cyrano en tirant sa rapière
N’aimant pas le censeur aux mauvaises manières
Diable ! Faudrait filtrer les excès de poèmes !il n’est point d’éloge flatteur "
Disait un poète frondeur
Ne se laissant pas désarmer
"Impossible monsieur mon sang se coagule
à penser qu’on y puisse changer une virgule"
aurait dit Cyrano en tirant sa rapière
N’aimant pas le censeur aux mauvaises manières
Seraient ils susceptibles de susciter la haine ?
L’inspiration doit elle dompter les fulgurances
Et après chaque écrit s’accorder des vacances.
Pensez à des esprits qui s’éprenant de rimes
Viennent les placer toutes en la même vitrine
Un désordre immédiat leur tomberait dessus
Car trop d’encre en un coup serait bien mal reçu
Un candide dirait il faut donc modérer
L’inspiré bouillonnant voulant trop s’affairer
Qu’il relise ses encres elles seront meilleures
Pour en montrer le charme aux dates ultérieures.
On peut en s’accordant au ton disciplinaire
Apprendre à modérer le débit libertaire
Car si la poésie était trop libre ici
L’extrême profusion causerait du souci.
Vous me direz enfin l’ordre est indispensable
Il faut bien éviter le trop plein détestable
Je vous réponds tout net mon inspiration
N’est pas assujettie à vos intentions.
Mais s’il faut limiter à deux écrits par jour
Rien ne viendra troubler le poétique amour
Car rien je vous l’avoue ne me nuit ni me gène
Tant que je l’on laissera en tonneau le Diogène
De chagrins malfaisants viendront ratiociner
Faut-il dans l’œuvre courte se voir enraciner
Ou d’un écrit unique devenant Cornélien
Choisir l’hebdomadaire mais pas le quotidien
Écrivant en un jour de Rodrigue l’aventure
Faire cadeau à Chimène d’un soupçon de lecture.
Qui se dira le pingre il écrit peu souvent
De multiples envois seraient plus émouvants
On peut avoir la plume se mouvant sans contrainte
écrire en quantité des vers que nul n’ éreinte
Comprendrait-on alors que libre est un mot qui
N’est pas en tout moment idéal et requis.
L’exigence pourrait en simplifiant la chose
Dire que de la journée la poétique dose
Est deux textes pesés au poids décisionnaire
La liberté n’ayant rien à voir dans l’affaire.
Donc il de bon ton se suivre tout conseil
Qui accorde à chacun une dose équitable
Je Poème le fait et la muse qui veille
Admire une justice sachant être agréable..