- Inscrit
- 16 Septembre 2019
- Messages
- 1,096
- J'aime
- 1,898
- Points
- 178
- Age
- 62
- Localité
- Nord et Dordogne
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
Provence
Je suis l'Olivier de Méditerranée
L'arbre millénaire qui sent bon la garrigue
Le thym, la lavande, à ce temps suranné
Où les cigales stridulaient près de Martigues.
Moi qui écris, je porte ce joli prénom
Et surtout quelque part, un peu de la Provence
Cette terre de soleil, aux petits cabanons
En bord de mer, doux souvenirs de mon enfance.
Je suis l'Olivier de Méditerranée
Au tronc tortueux, rempli de nœuds et de bosses
Mes branches se tortillent depuis tant d’années
A voir des enfants, je m’amuse comme un gosse !
De douces lueurs à la clarté vespérale
Éclairent de leurs feux, les vagues au ton amer
Sur la plage esseulée souffle le mistral
Les bateaux subissent les humeurs de la mer.
Le vent amène les senteurs de la Provence
De lointains souvenirs embaument ma mémoire
Les champs de lavande et les liqueurs de jouvence
Ballades matinales près du promontoire.
Je rêve assis devant l'immensité bleutée
L'esprit prend son envol et part vers l'horizon
L'albatros aux larges ailes va folâtrer
Entre les vaisseaux, aux lourdes cargaisons.
L'été, quand les rais brûlants de l'astre solaire
Inondent de chaleur, de clarté, les marchés
Places de village, les lueurs crépusculaires
N'incitent pas les badauds à aller marcher
Je savoure pleinement ces moments oisifs
Où sous l'ombre d'un beau et très vieux platane
Assis sur un banc, surgit l'instant exclusif
Quand je vois passer près de moi les petits ânes
Qu'il est doux de vivre dans ma belle Provence
Le chant stridulant des cigales, la lavande
Qui embaume les champs, mais quelle providence
Toutes ces odeurs, saveurs, j'ai l'âme gourmande !
Le doux pays des hommes et des dieux
Terre de contrastes, terre de lumière
Le mistral qui chasse les nuages, sculpte les arbres
La brise qui transporte le parfum de la garrigue
Les champs de lavande aux fragrances odorantes
Les chevaux et les taureaux en liberté
Les peintres, aux tableaux pittoresques
Les marchés où l'on entend l'accent chantant
Les petits ports au bord de secrètes calanques
Les pins qui se reflètent dans la mer qui scintille
Les maisons aux murs de pierre, aux jolis cabanons
La Provence, un esprit, un art de bien vivre.
Au milieu des tempêtes, au milieu des tumultes
Quand la mer se déchaîne et que la terre rugit
Un grand oiseau de feu étend ses ailes de brume
Sur le sommeil profond d'un pâtre endormi.
Et sur la montagne au sommet tourmenté
Quand la forêt recouvre de son vert manteau
Des espaces naturels, coule au fond de vallée
Le chant minéral d'un torrent indompté.
Puis quand le vent amène de suaves fragrances
S'élèvent des champs de lavande, les odeurs bleutées
Des rêves d'enfance, aux couleurs de Provence
Aux ocres aigres douces, aux charmes désuets.
De la pierre d'un vieux moulin délabré
On entend le bruissement millénaire
De la roue qui s'épuise nonchalante
À moudre, le grain de nos souvenirs.
Assis sur la margelle d'un vieux puits sans fond
Je contemple la lune mutine et les étoiles
Qui dans un bal astral, dansent une gigue
Endiablée, et je rêve enfin, à la beauté du jour !
Je rêve des couleurs de la douce Provence
De voir les oliviers de Saint-Paul-de-Vence
De sentir la lavande, son parfum fragrant
D’ouïr les cigales striduler dans les champs.
Je suis l'Olivier de Méditerranée
L'arbre millénaire qui sent bon la garrigue
Le thym, la lavande, à ce temps suranné
Où les cigales stridulaient près de Martigues.
Moi qui écris, je porte ce joli prénom
Et surtout quelque part, un peu de la Provence
Cette terre de soleil, aux petits cabanons
En bord de mer, doux souvenirs de mon enfance.
Je suis l'Olivier de Méditerranée
Au tronc tortueux, rempli de nœuds et de bosses
Mes branches se tortillent depuis tant d’années
A voir des enfants, je m’amuse comme un gosse !
De douces lueurs à la clarté vespérale
Éclairent de leurs feux, les vagues au ton amer
Sur la plage esseulée souffle le mistral
Les bateaux subissent les humeurs de la mer.
Le vent amène les senteurs de la Provence
De lointains souvenirs embaument ma mémoire
Les champs de lavande et les liqueurs de jouvence
Ballades matinales près du promontoire.
Je rêve assis devant l'immensité bleutée
L'esprit prend son envol et part vers l'horizon
L'albatros aux larges ailes va folâtrer
Entre les vaisseaux, aux lourdes cargaisons.
L'été, quand les rais brûlants de l'astre solaire
Inondent de chaleur, de clarté, les marchés
Places de village, les lueurs crépusculaires
N'incitent pas les badauds à aller marcher
Je savoure pleinement ces moments oisifs
Où sous l'ombre d'un beau et très vieux platane
Assis sur un banc, surgit l'instant exclusif
Quand je vois passer près de moi les petits ânes
Qu'il est doux de vivre dans ma belle Provence
Le chant stridulant des cigales, la lavande
Qui embaume les champs, mais quelle providence
Toutes ces odeurs, saveurs, j'ai l'âme gourmande !
Le doux pays des hommes et des dieux
Terre de contrastes, terre de lumière
Le mistral qui chasse les nuages, sculpte les arbres
La brise qui transporte le parfum de la garrigue
Les champs de lavande aux fragrances odorantes
Les chevaux et les taureaux en liberté
Les peintres, aux tableaux pittoresques
Les marchés où l'on entend l'accent chantant
Les petits ports au bord de secrètes calanques
Les pins qui se reflètent dans la mer qui scintille
Les maisons aux murs de pierre, aux jolis cabanons
La Provence, un esprit, un art de bien vivre.
Au milieu des tempêtes, au milieu des tumultes
Quand la mer se déchaîne et que la terre rugit
Un grand oiseau de feu étend ses ailes de brume
Sur le sommeil profond d'un pâtre endormi.
Et sur la montagne au sommet tourmenté
Quand la forêt recouvre de son vert manteau
Des espaces naturels, coule au fond de vallée
Le chant minéral d'un torrent indompté.
Puis quand le vent amène de suaves fragrances
S'élèvent des champs de lavande, les odeurs bleutées
Des rêves d'enfance, aux couleurs de Provence
Aux ocres aigres douces, aux charmes désuets.
De la pierre d'un vieux moulin délabré
On entend le bruissement millénaire
De la roue qui s'épuise nonchalante
À moudre, le grain de nos souvenirs.
Assis sur la margelle d'un vieux puits sans fond
Je contemple la lune mutine et les étoiles
Qui dans un bal astral, dansent une gigue
Endiablée, et je rêve enfin, à la beauté du jour !
Je rêve des couleurs de la douce Provence
De voir les oliviers de Saint-Paul-de-Vence
De sentir la lavande, son parfum fragrant
D’ouïr les cigales striduler dans les champs.