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Puisqu'il faut voir plus loin...
Sachez sentimentales* que le homard goûteux
N’est point un animal aimant beaucoup le feu
Mais s’il lui faut mourir pour une belle cause
Il le fera en vers en négligeant la prose.
Voila pour vous séduire une bonne recette
Pour parer un homard se rendant à la fête.
La chose est difficile, la bestiole est si bonne
Que de tout compliquer rend la recette conne
Chassez le naturel dénature la chose
Le simple crustacé est une apothéose.
Donc il faut un breton c’est le plus sympathique
Mais n’est pas mal non plus la bête d’atlantique
Quant aux lointains cousins de Cuba ou d’ailleurs
Ils font de maints gourmets des déçus sans bonheur.
Ne mégotons donc pas et avec huit cent grammes
On peut plaire au monsieur et aussi à sa dame
Mais comme la bête est rare et d’un coût éprouvant
Autant en mettre un beau mais un peu moins souvent.
Donc on aura pour quatre deux homards d’un kilo
Harpagon vous dirait pour vingt ce serait trop
Mais on le sait avare et un jour de Noël
Il ne faut point de loupe pour trouver sa gamelle.
Préchauffer votre four ,première chose à faire
En attachant les pinces avec un fil de fer
Réglez sur six ou sept la bonne température
Soumettez la bestiole à la fatale brûlure
Au milieu de la grille dont la chaleur menace
d’un rougeoiement subit la bleutée carapace.
Pas plus de vingt minutes vous risqueriez alors
d’avoir une cuisson gâchant vos beaux efforts .
Bref en un seul quart d’heure la bonne fermeté
Peut donner à la chair juste sapidité
Mais ne reposez pas votre fainéantise
Pendant qu’à la chaleur la bestiole est soumise.
Faites fondre du beurre du demi-sel bien sûr
Dans une casserole où la juste mesure
Est quarante degrés sans monter davantage
D’un soupçon de cognac certains lui font hommage
Mais on ne flambe rien car l’alcool et le gras
Ferait avec le feu de sinistres dégâts.
Et puis gardez au chaud votre beurre bien liquide
Sans le dénaturer sous des flammes cupides.
Revenons au homard d’un rouge furieux
Et tranchons le en deux par le dessus c’est mieux
Disposez les moitiés dans un plat de service
Par pure commodité sans excès d’artifice.
Nappez de beurre fondu et au dernier moment
Poivre et puis fleur de sel feront l’enchantement
Mais si la chance fait que votre crustacé
A un joli corail en sa chair entassé
Mixez le sans pitié avec le beurre fondu
Au goût de la merveille vous serez confondu
Et bien évidemment n’arrosez pas la bête
Avec du rince-goulot ou bien une piquette
Moi j’apprends à nager à mon homard beurré
Dans un joli Chablis, en bourgogne, doré
Mais ce n’est que mon goût et d’autre sont possibles
La France ne manque pas de crûs irrésistibles.
Voila c’est terminé je ne vous dirai plus
Les secrets culinaires qui me plaisent ou m’ont plu
À moins que des mécènes plus riches que Crésus
Me payent en lingots remplissant des Airbus !
* je m'adresse aux messieurs aussi
mais je redoute qu'aux fourneaux
ils ne se soient pas de grands héros
c'est de gouter leur grand souci.
à la télé à la radio
C'est déjà Noel le sujet
On vous fabrique vos projets
En vous prenant pour des idiots.
sans me mêler de vos affaires
Je connais un truc qui va plaire
Une recette culinaire
Charmant les glandes salivaires.
Je l'ai testé Noël dernier
Le moment fut inégalable
à un crustacé délectable
Permettez moi de vous convier
C'est déjà Noel le sujet
On vous fabrique vos projets
En vous prenant pour des idiots.
sans me mêler de vos affaires
Je connais un truc qui va plaire
Une recette culinaire
Charmant les glandes salivaires.
Je l'ai testé Noël dernier
Le moment fut inégalable
à un crustacé délectable
Permettez moi de vous convier
Sachez sentimentales* que le homard goûteux
N’est point un animal aimant beaucoup le feu
Mais s’il lui faut mourir pour une belle cause
Il le fera en vers en négligeant la prose.
Voila pour vous séduire une bonne recette
Pour parer un homard se rendant à la fête.
La chose est difficile, la bestiole est si bonne
Que de tout compliquer rend la recette conne
Chassez le naturel dénature la chose
Le simple crustacé est une apothéose.
Donc il faut un breton c’est le plus sympathique
Mais n’est pas mal non plus la bête d’atlantique
Quant aux lointains cousins de Cuba ou d’ailleurs
Ils font de maints gourmets des déçus sans bonheur.
Ne mégotons donc pas et avec huit cent grammes
On peut plaire au monsieur et aussi à sa dame
Mais comme la bête est rare et d’un coût éprouvant
Autant en mettre un beau mais un peu moins souvent.
Donc on aura pour quatre deux homards d’un kilo
Harpagon vous dirait pour vingt ce serait trop
Mais on le sait avare et un jour de Noël
Il ne faut point de loupe pour trouver sa gamelle.
Préchauffer votre four ,première chose à faire
En attachant les pinces avec un fil de fer
Réglez sur six ou sept la bonne température
Soumettez la bestiole à la fatale brûlure
Au milieu de la grille dont la chaleur menace
d’un rougeoiement subit la bleutée carapace.
Pas plus de vingt minutes vous risqueriez alors
d’avoir une cuisson gâchant vos beaux efforts .
Bref en un seul quart d’heure la bonne fermeté
Peut donner à la chair juste sapidité
Mais ne reposez pas votre fainéantise
Pendant qu’à la chaleur la bestiole est soumise.
Faites fondre du beurre du demi-sel bien sûr
Dans une casserole où la juste mesure
Est quarante degrés sans monter davantage
D’un soupçon de cognac certains lui font hommage
Mais on ne flambe rien car l’alcool et le gras
Ferait avec le feu de sinistres dégâts.
Et puis gardez au chaud votre beurre bien liquide
Sans le dénaturer sous des flammes cupides.
Revenons au homard d’un rouge furieux
Et tranchons le en deux par le dessus c’est mieux
Disposez les moitiés dans un plat de service
Par pure commodité sans excès d’artifice.
Nappez de beurre fondu et au dernier moment
Poivre et puis fleur de sel feront l’enchantement
Mais si la chance fait que votre crustacé
A un joli corail en sa chair entassé
Mixez le sans pitié avec le beurre fondu
Au goût de la merveille vous serez confondu
Et bien évidemment n’arrosez pas la bête
Avec du rince-goulot ou bien une piquette
Moi j’apprends à nager à mon homard beurré
Dans un joli Chablis, en bourgogne, doré
Mais ce n’est que mon goût et d’autre sont possibles
La France ne manque pas de crûs irrésistibles.
Voila c’est terminé je ne vous dirai plus
Les secrets culinaires qui me plaisent ou m’ont plu
À moins que des mécènes plus riches que Crésus
Me payent en lingots remplissant des Airbus !
* je m'adresse aux messieurs aussi
mais je redoute qu'aux fourneaux
ils ne se soient pas de grands héros
c'est de gouter leur grand souci.
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