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Quand le fer et l’aimant par hasard se rencontrent
J’ai appris à le faire avec Marie-Hermance
Qui pour la chasteté n’avait pas d’attirance
Et nos mamans aimant prendre ensemble le thé
Laissaient un peu de temps à nos affinités
Nous avions des lueurs qui quoique théoriques
Permirent de trouver aisément les pratiques
Qui en se répétant devinrent si plaisantes
Que nous multipliâmes les rencontres galantes
Qui pour la chasteté n’avait pas d’attirance
Et nos mamans aimant prendre ensemble le thé
Laissaient un peu de temps à nos affinités
Nous avions des lueurs qui quoique théoriques
Permirent de trouver aisément les pratiques
Qui en se répétant devinrent si plaisantes
Que nous multipliâmes les rencontres galantes
Ayant des préférences peu à peu découvertes
Marie-Hermance laissait souvent sa porte ouverte
Et plus tard dans la nuit craignant la solitude
Je venais avec elle compléter mes études.
Nous sûmes contourner les risques de l’usage
Des atouts corporels objets de doux partages
Et un peu de prudence nous aidant tous les deux
Nous sûmes éviter le fruit malencontreux.
Marie-Hermance laissait souvent sa porte ouverte
Et plus tard dans la nuit craignant la solitude
Je venais avec elle compléter mes études.
Nous sûmes contourner les risques de l’usage
Des atouts corporels objets de doux partages
Et un peu de prudence nous aidant tous les deux
Nous sûmes éviter le fruit malencontreux.
Les études hélas un jour nous séparant
Je regrettai le temps où j'étais son amant
J’eus quelques aventures aux envies bénéfiques
Appliquant mon savoir aux stances érotiques
Puis je revis Marie-Hermance, la première,
Qui avait souvenir de ma première pierre
Et reprenant les jeux aux tendres excellences
Nous eûmes à nouveau d’intenses connivences
Je regrettai le temps où j'étais son amant
J’eus quelques aventures aux envies bénéfiques
Appliquant mon savoir aux stances érotiques
Puis je revis Marie-Hermance, la première,
Qui avait souvenir de ma première pierre
Et reprenant les jeux aux tendres excellences
Nous eûmes à nouveau d’intenses connivences
Lors devenant soucieuse elle me dit un jour
J’aime un autre que toi je crois que c’est d’amour
Il faut que nous cessions ces joutes délectables
Où nos corps seuls avaient des joies incontestables
Je vais m’unir à lui quittons nous sans aigreur
Beaucoup n’eurent jamais nos instants de bonheur.
J’aime un autre que toi je crois que c’est d’amour
Il faut que nous cessions ces joutes délectables
Où nos corps seuls avaient des joies incontestables
Je vais m’unir à lui quittons nous sans aigreur
Beaucoup n’eurent jamais nos instants de bonheur.
Et puis passa le temps , des attraits provisoires
Apportant à mes sens quelques brèves histoires
Mais un jour rencontrant une paire d’yeux lavande
Mon cœur d’un sentiment ressentit la demande
Et devenant timide pour éviter la hâte
J’entrepris une cour aux façons délicates
Apportant à mes sens quelques brèves histoires
Mais un jour rencontrant une paire d’yeux lavande
Mon cœur d’un sentiment ressentit la demande
Et devenant timide pour éviter la hâte
J’entrepris une cour aux façons délicates
Un sentiment commun vint à prendre naissance
Et dans la chasteté se fit notre alliance
Puis devenant certain que l’amour me frappait
Je franchis par des mots l’ultime parapet
J’avouais mon désir d’entremêler nos vies
De lui appartenir si c’était son envie
Et dans la chasteté se fit notre alliance
Puis devenant certain que l’amour me frappait
Je franchis par des mots l’ultime parapet
J’avouais mon désir d’entremêler nos vies
De lui appartenir si c’était son envie
Nos sentiments secrets se montrant au grand jour
Nous eûmes les audaces et les joies de l’amour
Les accords furent si forts et si tendres à la fois
Que nous nous épuisâmes en de multiples joies
Au point que nous voila avec un mariage
Qui a pris sans fléchir près de soixante ans d’âge
Nous eûmes les audaces et les joies de l’amour
Les accords furent si forts et si tendres à la fois
Que nous nous épuisâmes en de multiples joies
Au point que nous voila avec un mariage
Qui a pris sans fléchir près de soixante ans d’âge