Poème Quand les oiseaux murmurent

Moïse Wolff · 19 Janvier 2021

Les arbres ont perdu leurs habits de verdure,
Ils se sont dévêtus et leurs courbes sont nues.
Des rameaux dépourvus, Les couleurs s'atténuent
Voyage leur feuillage au-delà de l'azur.

Les feuilles détachées bien au-delà des murs
Ont décoré l'allée qui mènent dans les rues.
Elles ont vivoté, soulevées jusqu'aux nues.
Quelques-unes perdues, les oiseaux le murmurent

Ont flotté sur les eaux aux ondes des ruisseaux,
En regardant le ciel allongées sur le dos,
Leurs nervures tendues, coloriées et craquantes.

Sur le bord des chemins de leurs ailes dorées
D'autres se sont posées, sont devenues amantes,
Sur un tapis doré que l'automne a tissé.

Moïse
Le 19/01/2021
tous droits réservés

Nuitamment · 19 Janvier 2021

Jolie murmuration, merci pour ce partage.

chessmec · 19 Janvier 2021

Magnifique, Mo ! Superbe !

Carnicella · 19 Janvier 2021

Moïse Wolff a dit:

Les arbres ont perdu leurs habits de verdure,
Ils se sont dévêtus et leurs courbes sont nues.
Des rameaux dépourvus, Les couleurs s'atténuent
Voyage leur feuillage au-delà de l'azur.

Les feuilles détachées bien au-delà des murs
Ont décoré l'allée qui mènent dans les rues.
Elles ont vivoté, soulevées jusqu'aux nues.
Quelques-unes perdues, les oiseaux le murmurent

Ont flotté sur les eaux aux ondes des ruisseaux,
En regardant le ciel allongées sur le dos,
Leurs nervures tendues, coloriées et craquantes.

Sur le bord des chemins de leurs ailes dorées
D'autres se sont posées, sont devenues amantes,
Sur un tapis doré que l'automne a tissé.

Moïse
Le 19/01/2021
tous droits réservés

Très bien écrit aussi
Merci Mo pour ce partage
Cordialement
Gaby

Moi · 19 Janvier 2021

chessmec a dit:

Je reprends les mots de notre ami .

Bravo!!!!

Amitiés

Arthémis · 19 Janvier 2021

Superbe poésie que j'avais déjà lue, celle-ci est modifiée si je ne m'abuse mon très cher poète Moïse

Bisous
Pauline

CLARI · 19 Janvier 2021

Les feuilles mortes ont fait leur dernier voyage
Poussées par le vent d'hiver, sans aucun triage.
Les oiseaux suivent leur périple depuis les nuages...
L'automne subit encore un dernier balayage

Merci pour ce magnifique sonnet en partage !

Moïse Wolff · 19 Janvier 2021

Nuitamment a dit:

Merci de ta venue avec cette vidéo exceptionnelle, je connaissais ce comportement de "l'unité" multiplié par des milliers qui se meut en un ballet acrobatique expressif qui a pour but de faire fuir les
prédateurs potentiels. Les poissons (certains) se déplacent en banc de la même façon lorsque les prédateurs
(dauphins, orques et baleines les traquent)

Moïse Wolff · 19 Janvier 2021

chessmec a dit:

Merci Chess, tes commentaires sont un gage de "réussite" potentielle en terme de sonnet, merci

Moïse Wolff · 19 Janvier 2021

Sentimentale a dit:

Merci Gaby, ta présence me fait plaisir

Moïse Wolff · 19 Janvier 2021

Arthémis a dit:

C'est vrai Pauline, ce sonnet avait déjà été publié, je l'ai légèrement modifié, peaufiné je dirai !
Ravi de te voir sur ma page !

Excellente soirée

Moïse Wolff · 19 Janvier 2021

CLARI a dit:

Quel beau commentaire chère MC
Je suis ravi et honoré de ta présence.
Merci mille fois.

Moïse

Moïse Wolff · 19 Janvier 2021

AM25 a dit:

Merci, un commentaire que j'apprécie beaucoup !

Saoirse · 20 Janvier 2021

C'est très musical, les mots forment une mélodie lancinante et mélancolique. Une écriture douce et très juste, une corde nouvelle au violon de l'automne. La langueur est peut être monotone mais l'habit lui offre des tons multiples en une explosion de charmantes couleurs. J'adore l'idée des feuilles portées par le vent qui se déposent au sol et deviennent amantes.
C'est superbe Moïse un grand merci et un grand bravo pour ce poème si bien ciselé

Moïse Wolff · 20 Janvier 2021

Merci Saoirse pour ta lecture sensible et ce riche commentaire

Excellente journée

J. Lou Baccarra · 20 Janvier 2021

Moïse Wolff a dit:

Les arbres ont perdu leurs habits de verdure,
Ils se sont dévêtus et leurs courbes sont nues.
Des rameaux dépourvus, Les couleurs s'atténuent
Voyage leur feuillage au-delà de l'azur.

Les feuilles détachées bien au-delà des murs
Ont décoré l'allée qui mènent dans les rues.
Elles ont vivoté, soulevées jusqu'aux nues.
Quelques-unes perdues, les oiseaux le murmurent

Ont flotté sur les eaux aux ondes des ruisseaux,
En regardant le ciel allongées sur le dos,
Leurs nervures tendues, coloriées et craquantes.

Sur le bord des chemins de leurs ailes dorées
D'autres se sont posées, sont devenues amantes,
Sur un tapis doré que l'automne a tissé.

Moïse
Le 19/01/2021
tous droits réservés

C'est magnifique ! Très réussi ton sonnet !
J'ai beaucoup apprécié ma lecture.
Superbe !

Amitiés,
Julien

Arthémis · 20 Janvier 2021

Moïse Wolff a dit:

Tu sais bien que j'aime te lire, ton imagination est étonnante elle te permet d'échafauder de belles histoires dans lesquelles j'aime me promener!

Poème Quand les oiseaux murmurent

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