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Ragot, papotage et clabauderie (histoire de Valentin)
Madame Béatrice, agréable voisine,
Loue sa chambre de bonne au jeune Valentin
Un étudiant fauché qui eut le bon destin
D’obtenir un logis évitant la ruine.
Elle y fait le ménage et remet un peu d’ordre
Le mercredi matin dans le petit local
Le matheux remercie de ce geste amical
Évitant l’excessif et salissant désordre.
Mais dans l’immeuble on cause et l’on a vite fait
De dire que mercredi Beatrice va voir
Pour d’obscures raisons qu’on ne veut pas savoir
Le jeune Valentin qui aux voisines plait.
On brode et l’on fabule on invente la chose
On teinte d’érotisme un service rendu
Car la dame ne vient œuvrer bien entendu
Que pour la propreté que cette chambre impose
Il est vrai que le temps où son aspirateur
Chante en se remplissant de diverses poussières
Ne semble pas suffire aux câlines manières
Mais les gens se complaisent à dire des horreurs.
Ainsi la Béatrice eut vite une étiquette
Pas de fumée sans feu disent souvent les sots
La langue de vipère colportant les ragots
Derrière ses rideaux le mercredi la guette.
Pour son bagout connu, Annick la mégère,
Qui consacre son temps aux potins trop souvent
Influence en secret de l’immeuble les gens
On la sait, aux ennuis, rarement, étrangère.
Les deux filles d’Annick laissent dire ces vétilles
Et Valentin les croise en montant l’escalier
Il est toujours poli autant que régulier
Et il ne semble pas se soucier des filles.
Mais l’on apprit plus tard, que le matin souvent,
Sauf le mercredi, la chose est évidente,
Les deux filles d’Annick dans sa chambre présentes
Étudiaient beaucoup alternativement.
Valentin fut reçu avec facilité
De la science pure il suivra le chemin
Et les filles d’Annick instruites en câlins
Purent se dispenser de cours de volupté.
Béatrice voyant Annick un beau matin
Lui dit j’en ai assez de tout vos commérages
Sachez que vos deux filles ne sont plus en rodage
Et en sont redevables au gentil Valentin.
Madame Béatrice, agréable voisine,
Loue sa chambre de bonne au jeune Valentin
Un étudiant fauché qui eut le bon destin
D’obtenir un logis évitant la ruine.
Elle y fait le ménage et remet un peu d’ordre
Le mercredi matin dans le petit local
Le matheux remercie de ce geste amical
Évitant l’excessif et salissant désordre.
Mais dans l’immeuble on cause et l’on a vite fait
De dire que mercredi Beatrice va voir
Pour d’obscures raisons qu’on ne veut pas savoir
Le jeune Valentin qui aux voisines plait.
On brode et l’on fabule on invente la chose
On teinte d’érotisme un service rendu
Car la dame ne vient œuvrer bien entendu
Que pour la propreté que cette chambre impose
Il est vrai que le temps où son aspirateur
Chante en se remplissant de diverses poussières
Ne semble pas suffire aux câlines manières
Mais les gens se complaisent à dire des horreurs.
Ainsi la Béatrice eut vite une étiquette
Pas de fumée sans feu disent souvent les sots
La langue de vipère colportant les ragots
Derrière ses rideaux le mercredi la guette.
Pour son bagout connu, Annick la mégère,
Qui consacre son temps aux potins trop souvent
Influence en secret de l’immeuble les gens
On la sait, aux ennuis, rarement, étrangère.
Les deux filles d’Annick laissent dire ces vétilles
Et Valentin les croise en montant l’escalier
Il est toujours poli autant que régulier
Et il ne semble pas se soucier des filles.
Mais l’on apprit plus tard, que le matin souvent,
Sauf le mercredi, la chose est évidente,
Les deux filles d’Annick dans sa chambre présentes
Étudiaient beaucoup alternativement.
Valentin fut reçu avec facilité
De la science pure il suivra le chemin
Et les filles d’Annick instruites en câlins
Purent se dispenser de cours de volupté.
Béatrice voyant Annick un beau matin
Lui dit j’en ai assez de tout vos commérages
Sachez que vos deux filles ne sont plus en rodage
Et en sont redevables au gentil Valentin.